lundi 9 janvier 2017

Afrique-du-Sud : la nation arc-en-ciel dans la tourmente, par Jacqueline Dérens

La domination de l’alliance entre l’ANC, la COSATU et le Parti communiste sur la vie politique sud-africaine est en crise. Si l’apartheid a été balayé, l’horizon d’une société égalitaire est contrarié par le règne du néolibéralisme.
L’Afrique du Sud, après avoir suscité un enthousiasme à la hauteur de sa victoire contre le régime d’apartheid, avec un hommage à la limite de l’adoration pour Nelson Mandela, semble aujourd’hui oubliée, sauf pour signaler les frasques de son actuel président. C’est omettre que colonialisme et régime d’apartheid, plus de 350 ans d’une histoire de violence et de mépris, ne s’effacent pas d’un revers de main, ni même par un bulletin de vote. Inégalités, racisme, sexisme sont encore bien là, en dépit des progrès réalisés. Il y a encore beaucoup de montagnes à franchir au pays de Mandela et l’African national congress (ANC) ne semble plus à la hauteur des défis à relever.


Des inégalités abyssales

L’héritage le plus lourd est celui des inégalités sociales. Promettre "une vie meilleure pour tous" était un slogan juste et qui donnait de l’espoir à la majorité de la population noire, c’est-à-dire à l’immense majorité de la population sud-africaine, puisque par noire il faut comprendre non-blanche. Au temps du régime d’apartheid, la couleur de la peau déterminait votre vie dès la naissance : né blanc vous aviez tous les droits, né noir ou coloré vous n’en aviez aucun. Les lignes de partage raciales de l’apartheid tranchaient dans le vif.

Aujourd’hui, sur une population de 55,9 millions d’habitants, 29,7 millions vivent sous le seuil de pauvreté, soit 51 % de la population qui vit avec moins de 1 036 rands (72 euros) par mois. 17 millions d’habitants reçoivent une aide sociale pour leur éviter de mourir de faim. Le chômage est officiellement de 27 %, mais beaucoup plus proche des 40 % surtout pour les jeunes et les femmes. Parmi ceux qui ont un emploi, 6,7 millions de Sud-Africains gagnent moins de 4 000 rands par mois et 4,6 millions moins de 2 500 rands, en particulier les domestiques et les ouvriers agricoles. On peut comprendre que la question d’un revenu minimum national fasse débat.

Le 20 novembre, un rapport diligenté par le Nedlac1 a fait la proposition, présentée par le vice-ministre Cyril Ramaphosa , de porter le salaire minimal national (NMW) à 3 500 rands par mois (234 euros), sur la base d’un horaire de 40 heures par semaine. Censé être un outil pour lutter contre la pauvreté, l’annonce en a laissé plus d’un sceptique quand on estime qu’il faut 2 500 rands pour parer aux besoins les plus élémentaires d’une famille de quatre personnes. La centrale syndicale COSATU et le Parti communiste sud-africain (SACP), partenaires historiques de la triple alliance avec l’ANC, ont émis des réserves en soulignant que ce NMW ne résoudra pas le problème des énormes inégalités entre les revenus, et le COSATU a monté la barre à 4 500 rands comme base de négociations. Les perspectives de croissance, revues régulièrement à la baisse, pas plus de 0,5 % en 2016 et un possible 1,7 % pour 2017, laissent peu d’espoir de voir des créations massives d’emplois venir enfin offrir une perspective à la jeunesse désœuvrée et à ceux qui ont abandonné tout espoir d’avoir un jour un emploi, soit 9 millions de personnes.

Cette pauvreté massive est d’autant plus insupportable que les nouveaux riches étalent leurs acquisitions : autos, bijoux, vêtements, résidences, matériel high tech, le tout haut de gamme et le plus clinquant possible. Mais qui sont ces nouveaux riches ? Qui compose cette nouvelle classe moyenne noire qui a le plus tiré profit de l’avènement de la démocratie dans le pays ? Un bref retour en arrière sur l’histoire de l’ANC et de la lutte de libération permet de mieux cerner les enjeux aujourd’hui pour l’avenir de l’ANC et de ses dirigeants.

Un peu d’histoire…

Historiquement, le Congrès national africain a été créé par des notables : enseignants, journalistes, hommes d’Église, chefs traditionnels, tous formés dans les écoles des missions. L’existence d’une classe ouvrière importante dans les mines et l’industrie a donné naissance au Parti communiste sud-africain dès 1921 et à des syndicats, ces formations s’attachant à former des cadres et dirigeants noirs car elles avaient vite compris que classe et race étaient les deux piliers de l’exploitation capitaliste sud-africaine. La répression la plus sanglante n’a pas réussi à faire taire ces voix qui unissaient la lutte de la classe ouvrière à la lutte de libération nationale. Peu à peu, le mouvement de libération nationale deviendra un vaste mouvement de masse qui réunira classe ouvrière, petite élite non blanche, Églises et associations, unis dans un vaste front démocratique (le Front démocratique uni, UDF, créé en 1983) pour mettre fin au régime d’apartheid. Ce mouvement jouera un rôle décisif jusqu’à la libération de Nelson Mandela et à la légalisation de tous les partis et associations interdits (plus de trente !) en février 1990.

Cette participation de la petite élite noire à la lutte de libération fait dire à Roger Southall2, un sociologue, que l’ANC est en partie responsable de la création de cette bourgeoisie noire et qu’il a contribué à son développement avec la mise en place de la politique du Black Economic Empowerment (BEE), la discrimination positive, dont l’ambition était de rectifier l’injustice historique faite à la majorité noire de la population.

Redonner le pouvoir économique à ceux qui en ont été privés à cause de la couleur de leur peau relevait d’une "mission historique" et s’appuyait sur la Charte de la liberté, adoptée en juin 1955 par le Congrès du peuple. Mais l’ANC au pouvoir étant devenu un parti-État, il est aussi devenu le grand pourvoyeur d’emplois et de redistribution des richesses. La loi dite Equity Employment Act de 1998, qui impose au patronat des quotas de salariés noirs, est beaucoup plus appliquée dans le secteur public que le secteur privé. En 2013 - 2014, on trouvait dans les entreprises publiques 33,4 % de cadres noirs hommes et 24 % de cadres blancs hommes, alors que dans les entreprises privées les pourcentages de cadres noirs masculins étaient de 8,8 % contre 58,6 % de cadres blancs hommes3. 

L’État est donc devenu un employeur privilégié pour les jeunes noirs diplômés qui veulent profiter du BEE. Par ailleurs, les privatisations et la cooptation des partenaires noirs dans les conseils d’administration des entreprises, par exemple les industries minières, a pour but de "déracialiser le capital". De fait, pour Roger Southall, « le BEE est le résultat de deux forces complémentaires : la volonté du grand capital de faire alliance avec l’ANC et la détermination de l’ANC d’après 1994 de transformer une économie capitaliste racialisée ». D’où l’émergence de capitalistes noirs à la richesse impressionnante issus des rangs de l’ANC, Cyril Ramaphosa (lire l’encadré ci-dessus) et Tokyo Sexwale en étant les deux exemples les plus connus.

La tragédie de Marikana

Capitalisme noir ou capitalisme blanc, cela ne change pas la nature du capitalisme, dont le credo est toujours le profit. Les mineurs des mines de platine de Marikana4 en ont fait la cruelle expérience quand leur grève "illégale" pour demander un salaire pour vivre, eux et leurs familles, a pris fin sous le feu des tirs de la police, faisant 34 morts et 78 blessés graves. Ce 16 août 2012, l’Afrique du Sud a cru revenir au cauchemar du temps de l’apartheid. Cette tragédie n’était pourtant que le reflet d’une société profondément divisée entre riches et pauvres. Le PDG d’une compagnie minière gagne 199 fois plus qu’un foreur, le mineur qui perce la roche dans une chaleur étouffante au risque de sa vie. En revendiquant un salaire de 12 500 rands par mois, ces mineurs ne demandaient rien d’autre qu’un revenu qui leur permette de se loger, de manger et d’envoyer leurs enfants à l’école. Le travail migrant sur lequel repose l’accumulation des profits des compagnies minières reste toujours en place, à part quelques aménagements.5 Ainsi, ces mineurs sont toujours des travailleurs venus des zones rurales ou des pays voisins, Swaziland, Mozambique, Botswana ou Lesotho.

La Commission Farlam, chargée de faire la vérité sur ce drame, a nommé les responsables… à l’exception du pouvoir politique. Mais qui a donné l’ordre de tirer sur les mineurs  ? La cheffe de la police a été limogée pour calmer le jeu, mais le compte n’y est pas. Les veuves, les orphelins attendent toujours des indemnités. Les familles de mineurs continuent à vivre dans des baraques immondes et les enfants de mineurs descendront un jour dans la mine comme leurs pères, leurs frères, comme tous les hommes le font depuis plus d’un siècle. L’espoir est mort à Marikana.

Le temps de la débâcle ?

Cet espoir mort ou moribond est l’une des raisons, quatre ans plus tard, le 3 août 2016, de la débâcle électorale de l’ANC. Ces élections locales ont pris valeur de test national annonçant la possibilité d’une défaite majeure pour les élections nationale de 2019. Le parti a perdu près de 8 points, ne recueillant que 54 % des suffrages, contre 62 % en 2014. Il a perdu les grandes métropoles économiques et politiques du pays : Tshwane, (Pretoria), le siège du gouvernement, Johannesburg, la capitale financière, l’agglomération de Port-Elizabeth (Nelson Mandela Bay), capitale industrielle. La ville du Cap, la ville-mère, capitale du tourisme, était, elle, déjà dirigée par l’Alliance démocratique qui dirige aussi la province du Cap occidental. Les partis d’opposition, Alliance démocratique(DA) et Parti des Combattants de la liberté économique, le parti aux salopettes rouges du turbulent Julius Malema, ancien dirigeant de la Ligue de la jeunesse de l’ANC, marquent des points à chaque élection. Mais l’alliance entre un parti toujours étiqueté comme le parti des Blancs libéraux, même avec un dirigeant noir, et un parti qui fait de la surenchère révolutionnaire ressemble fort au mariage de la carpe et du lapin.

La perte de crédibilité de l’ANC vient plus de ses propres rangs rongés par les querelles de factions, les querelles personnelles et la cupidité de ses dirigeants, les "chats gras", qui veillent à leur enrichissement personnel, plus qu’au bien du pays. Les affaires de corruption ne touchent pas que le Président Zuma : la corruption est devenu l’ennemi public n°1 du pays. Ainsi, le "Zuptagate", s’il a pour principal protagoniste le Président Zuma et la famille Gupta, touche un nombre impressionnant de ministres et de responsables d’entreprises publiques. Intitulé State of Capture, le rapport de la médiatrice de la République, rendu public le 2 novembre 2016, est un véritable baril de poudre. 

L’écheveau des liens entre l’État et le monde des affaires est minutieusement démêlé au fil de ses 355 pages. Le scandale de la main mise de la famille Gupta sur le gouvernement a émergé avec la valse des ministres des Finances en décembre 2015 : trois ministres en quatre jours ! Limogeage de Nnhlanhla Nene, nomination de David Des Van Rooyen, révocation de ce dernier et retour de Pravin Gordhan, l’ancien ministre des Finances, écarté au cours d’un précédent remaniement ministériel.
Nene et Gordhan avaient la fâcheuse manie de s’opposer aux amis du Président qui se trouvaient à la tête d’entreprises publiques ou de ministères cruciaux pour l’économie du pays, comme le ministère des Mines, dont le portefeuille est détenu par un ami proche de la famille Gupta. Pravin Gordhan, qui avait dit tout net que le pays n’avait pas les moyens de financer un pharaonique projet de marché pour l’achat de centrales nucléaires - pas moins de sept ou huit ! - , a pour le moment réussi à ce qu’un projet énergétique plus sensé voit le jour avec un mix énergétique qui donne une part importante aux énergies renouvelables, vent et soleil dont l’Afrique du Sud bénéficie abondamment.

Après cette incroyable histoire, les langues se sont déliées. Le vice-ministre des Finances a révélé qu’Ajay Gupta lui avait offert une coquette somme d’argent en liquide, s’il acceptait le poste de ministre, et une députée de l’ANC a raconté comment les Guptas lui avaient proposé le poste de ministre des Entreprises publiques. Toutes les tractations se faisaient à la résidence des Guptas et l’enjeu était pour cette famille de rafler pour leurs multiples entreprises de juteux marchés avec Eskom, la compagnie nationale d’électricité, SAA, la compagnie nationale de transports aériens et bien d’autres…

Si l’on ajoute au Zuptagate tous les précédents scandales qui ont éclaboussé le Président, les pots de vin pour l’achat de matériel militaire à la fin des années 1990, le scandale du viol d’une jeune femme, 783 accusations diverses et variées, et le scandale de la rénovation de la résidence de Nkandla, on comprend que l’opinion publique soit exaspérée par ce président par qui le scandale arrive. Plus largement dans les rangs même de l’ANC et de ses alliés, COSATU et SACP, de plus en plus de voix s’élèvent pour un retour aux fondamentaux de la lutte révolutionnaire de libération : dévouement et intégrité au service du pays pour le bien commun.

Des recompositions à venir ?

Le COSATU est plus que jamais divisé depuis le départ du Numsa, le syndicat des métallurgistes, qui comptait 350 000 adhérents en 2013 et qui a refusé de faire campagne pour l’ANC en 2014. Le Numsa rejette en bloc la politique économique menée par le gouvernement et son secrétaire général, Irvin Jim, accuse l’ANC de rejeter toute politique qui transformerait radicalement l’économie du pays au profit de la majorité de la population, au lieu de rester aux mains d’une poignée de capitalistes blancs et noirs. Ce départ, suivi de l’exclusion du secrétaire général du COSATU Zwelizima Vavi en avril 2015, puis du départ de celui de sept autres syndicats, a sérieusement affaibli la base ouvrière de l’ANC. Depuis, ces exclus essaient avec d’autres forces progressistes de construire un parti à la gauche de l’ANC, pour le moment sans grand succès. Ainsi, toujours annoncé, ce parti qui veut être le porte-voix de la classe ouvrière et des pauvres reste l’Arlésienne sud-africaine pour le moment.

Le SACP ne se contente plus de mise en garde sur la dérive néo-libérale du gouvernement, mais il menace de faire bande à part aux prochaines élections. La mort de Fidel Castro et les hommages qui lui ont été rendus ont été l’occasion pour les représentants du Parti communiste de dire tout le mal qu’ils pensent de Jacob Zuma et de son gouvernement. Pour Solly Mapaila, vice secrétaire général « notre révolution doit se libérer de l’emprise du patronat, les Guptas, les Ruperts et tous les autres. Défendre cette révolution, c’est nous battre ensemble contre cette main mise du monde des affaires sur l’État ». Jeremy Cronin, autre vice secrétaire, a lui relevé trois points essentiels que les dirigeants de l’Afrique du Sud ont oublié. Premier point : le pouvoir populaire pour défendre la révolution : « Après 1994, nous avons eu tendance à démobiliser les forces populaires (sauf pendant les élections) et nous avons choisi de devenir un État qui distribue des aides. » Second point : des dirigeants exemplaires, qui assumaient leurs erreurs à titre personnel sans les attribuer à un collectif. 

Enfin, mettre en avant un faux-complot impérialiste, comme le font régulièrement Jacob Zuma et ses amis au lieu d’assumer leurs responsabilités et leurs échecs.

Le mécontentement grandit au sein même de l’ANC. Ainsi, trois ministres l’ont fait savoir lors du dernier Conseil national exécutif (NEC) de l’organisation, à la mi-novembre. Ce conseil tumultueux a d’ailleurs dû être prolongé d’une journée pour arriver à prendre une décision concernant l’avenir du Président Zuma. La colère grondait depuis longtemps parmi les 80 membres du NEC, mais le fameux rapport State of Capture a été la paille qui a cassé le dos du chameau. Derek Hanekom, ministre du Tourisme, a mené la charge, soutenu par le ministre de la Santé et le ministre des Travaux publics. 

Précédemment, le chef du groupe parlementaire de l’ANC, Jackson Mthembu, avait déjà exprimé ses sentiments à l’annonce des résultats des dernières élections, dans un tonitruant « Nous avons tout foiré. Nous devons tous démissionner », le "nous" désignant toute la direction de l’ANC. Mais il n’y avait pas eu alors de vote à bulletin secret et le Président Teflon Zuma avait une fois de plus traversé indemne les eaux tumultueuses de la vie politique.

Batailles de clans ou rupture avec le néolibéralisme ?

Le Président Zuma ira donc, à moins d’un évènement imprévisible, jusqu’à la fin de son mandat de président de l’ANC jusqu’en décembre 2017, quand se tiendra la conférence nationale qui élira une nouvelle direction. Mais déjà se pose la question de sa succession : qui pourrait être à la hauteur pour que l’ANC l’emporte aux prochaines élections de 2019 ? Deux noms reviennent souvent : Nkosazana Dlamini-Zuma, l’ancienne femme de Jacob Zuma soutenue par les amis de son ex-mari, ou bien Cyril Ramaphosa, l’actuel vice-Président.

Les clans sont déjà formés. D’un côté, ceux que l’on nomme The Premier Ligue, qui regroupent des responsables de trois provinces, la Ligue de la jeunesse de l’ANC, la Ligue des Femmes de l’ANC , qui soutiennent Dlamini-Zuma. De l’autre, plusieurs syndicats du COSATU, qui soutiennent la candidature de Cyril Ramaphosa. Il faut aussi compter avec tous les autres, qui ne se sont pas encore prononcés, mais qui sortiront du bois au moment opportun. Une étape permettra peut être d’y voir plus clair, en juin prochain, avec la tenue de la conférence d’orientation politique préparatoire à la conférence nationale de décembre. Une discussion de fond sur l’avenir de l’ANC a été demandée par ses vétérans et anciens dirigeants. Dans un mémorandum remis au Président, intitulé For the Sake of our Future, ils exigent la tenue d’une conférence consultative indépendante de la Conférence d’orientation politique. Parmi les 100 signataires du mémorandum, on trouve les noms des survivants du procès de Rivonia, Denis Goldberg, Ahmed Kathrada et Andrew Mlangeni, d’anciens ministres comme Barbara Hogan, Trevor Manuel, Cheryl Carolus, de diplomates comme Barbara Masekela, ancienne ambassadrice en France, de Wally Serote, écrivain.

La succession de Jacob Zuma n’est bien sûr pas qu’une question de personne. Il s’agit pour l’ANC de rompre avec une politique néolibérale qui laisse la moitié de la population du pays croupir dans la pauvreté la plus sordide et qui ne satisfait plus les couches moyennes. La nation arc-en-ciel est sous l’orage et il n’est pas sûr que le ciel de 2017 soit plus clair et serein que celui très tourmenté de l’an passé.

Jacqueline Derens, le 6 janvier 2017. Publié sur le site de Cerises.

Jacqueline Derens est l’auteure de L’Année Mandela (1990, Editions Messidor, épuisé), Nous avons combattu l’apartheid (2006, Éditions Non Lieu), Dulcie September : une vie pour la liberté (2013, Éditions Non Lieu), Les voix des veuves de Marikana (2015, Éditions Clara Magazine).

1. Nedlac, National Economic Development and Labour Council, une institution qui regroupe le gouvernement, les syndicats, le patronat et les représentants de la société civile, mise en place après 1994. Voir ici
2. The New Black Middle Class in South Africa, Roger Southall, James Currey, London, 2016.
3. Commission for Employment Equity, Report 2013-2014.
4. Les voix des Veuves de Marikana, traduction et préface de Jacqueline Derens, aux Éditions Clara Magazine.
5. http://renapas.rezo.net/spip.php?article488.

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