Elles sont venues par centaines et par milliers à Washington, Department of Columbia, remplissant des trains, des cars, des minibus et des voitures. Elles ont recouvert les rues et les parcs d’un torrent d’humanité inondant l’Esplanade nationale [1] afin d’exprimer leur colère et leur tristesse face à l’accession à la présidence de Donald Trump, mais aussi leur bonheur de se retrouver les unes les autres.
Des scènes similaires se sont reproduites dans les villes et localités à travers tous les Etats-Unis, faisant du 21 janvier le jour de protestation le plus important de l’histoire américaine : plus de 3,3 millions de participant·e·s, si l’on se base sur une tentative de recueillir des informations sur internet de toutes les protestations [cette même source indique comme estimation haute une participation de 4,6 millions] [2].
vendredi 27 janvier 2017
jeudi 26 janvier 2017
L’alliance Trump-Netanyahou, un danger mortel pour la Palestine !
D.Trump à peine installé à Washington, B. Netanyahou, qui n’attendait que cette nomination, annonce la construction de 566 logements à Jérusalem en contradiction totale avec la récente résolution 2334 votée à l’ONU interdisant de nouvelles constructions dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.
Et ce n’est qu’un début ! Un plan « ambitieux » est annoncé de construction de 11000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
La politique pro-israélienne annoncée par D.Trump pendant la campagne électorale étasunienne (soutien à la colonisation, projet de transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem correspondant à une reconnaissance implicite quoi qu’illégale de son annexion à Israël) contribuera à enterrer définitivement le processus d’Oslo déjà moribond de création d’un Etat de Palestine à côté d’Israël dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Et ce n’est qu’un début ! Un plan « ambitieux » est annoncé de construction de 11000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
La politique pro-israélienne annoncée par D.Trump pendant la campagne électorale étasunienne (soutien à la colonisation, projet de transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem correspondant à une reconnaissance implicite quoi qu’illégale de son annexion à Israël) contribuera à enterrer définitivement le processus d’Oslo déjà moribond de création d’un Etat de Palestine à côté d’Israël dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
vendredi 20 janvier 2017
Donald Trump, l’Union européenne et le climat, par Pierre Marion
Les preuves du basculement climatique, pour reprendre l’expression de
Daniel Tanuro, se font chaque jour plus évidentes. 2016 a battu le
record de l’année la plus chaude depuis le début des mesures de la
température terrestre1.
Dans le même temps, la planète enregistre un recul sans précédent de
ses banquises. La couverture mondiale de glace de mer a accusé l’année
dernière une perte de plus de trois millions de kilomètres carrés par
rapport à la moyenne 1981-20102.
Autre indicateur notable, celui du « jour du dépassement global », qui mesure le différentiel sur une année entre les ressources consommées par l’humanité et celle produite par la Terre. Le résultat est clair : en moins de huit mois, l’humanité a consommé la totalité du budget écologique annuel de la Terre3. L’intérêt de cet indicateur est qu’il permet également de souligné les responsabilités différenciées entre pays du Nord et pays du Sud, et au sein de ceux-ci entre classes sociales aisées et classes sociales défavorisées.
Autre indicateur notable, celui du « jour du dépassement global », qui mesure le différentiel sur une année entre les ressources consommées par l’humanité et celle produite par la Terre. Le résultat est clair : en moins de huit mois, l’humanité a consommé la totalité du budget écologique annuel de la Terre3. L’intérêt de cet indicateur est qu’il permet également de souligné les responsabilités différenciées entre pays du Nord et pays du Sud, et au sein de ceux-ci entre classes sociales aisées et classes sociales défavorisées.
lundi 9 janvier 2017
Afrique-du-Sud : la nation arc-en-ciel dans la tourmente, par Jacqueline Dérens
L’Afrique du Sud, après avoir suscité un enthousiasme à la hauteur de sa victoire contre le régime d’apartheid, avec un hommage à la limite de l’adoration pour Nelson Mandela, semble aujourd’hui oubliée, sauf pour signaler les frasques de son actuel président. C’est omettre que colonialisme et régime d’apartheid, plus de 350 ans d’une histoire de violence et de mépris, ne s’effacent pas d’un revers de main, ni même par un bulletin de vote. Inégalités, racisme, sexisme sont encore bien là, en dépit des progrès réalisés. Il y a encore beaucoup de montagnes à franchir au pays de Mandela et l’African national congress (ANC) ne semble plus à la hauteur des défis à relever.
dimanche 1 janvier 2017
Grèce .Réfugiés: Illégaux sont les noyades et les camps de concentration et non la désobéissance politique et la solidarité
A l’aube du mercredi 28 Décembre 2016, la police portuaire d’Igoumenitsa (Grèce) a arrêté Mikel Zuloaga et Begonia Huarte, d’ origine basque, parce qu’ ils essayaient de convoyer dans leur mobile home 8 réfugiés vers le pays basque. Leur action s’inscrivait dans le cadre d’une vaste campagne en faveur de la circulation libre des refugiés avec la garantie de conditions de vie dans la dignité; elle s’incrivait aussi que dans la lutte pour une vie sans discriminations ni exclusions sociales. Il s’agit d’un acte de justice.
Les deux basques détenus à Igoumenitsa affrontent des accusations entrainant des peines lourdes. Six parmi ces refugiés ont été libérés, tandis que les deux autres sont détenus dans des conditions indignes parce qu’ils étaient sans papiers.
Les deux basques détenus à Igoumenitsa affrontent des accusations entrainant des peines lourdes. Six parmi ces refugiés ont été libérés, tandis que les deux autres sont détenus dans des conditions indignes parce qu’ils étaient sans papiers.
Inscription à :
Articles (Atom)