Le président des Etats-Unis, Donald Trump, vient d’annoncer [vendredi 11 août] qu’il considère recourir à « l’option militaire » pour expulser le président Nicolás Maduro du pouvoir.
La menace d’une possible opération militaire contre le Venezuela a été précédée de l’adoption de sanctions économiques unilatérales. Il semble peu probable qu’il y ait une invasion militaire directe ; mais le gouvernement Maduro est soumis à un tel chantage pour qu’il cède plus. Il est toutefois évident qu’il y a une escalade face à un acteur qui apparaît comme gênant.
Ce que Trump souhaite vraiment écraser, c’est l’impertinence de la révolution bolivarienne.
Marea Socialista s’oppose fermement aux menaces militaires de Trump, à toute ingérence du gouvernement d’Amérique du Nord, ainsi qu’aux sanctions économiques. Nous serrons les rangs aux côtés de notre peuple vénézuélien indigné et valeureux, faisant appel à la lutte indépendantiste victorieuse qui fit de nous une nation libre.
mardi 22 août 2017
vendredi 11 août 2017
Etat espagnol. De la caste au gouvernementalisme, de la «cal viva» au gouvernement alternatif, par Manuel Gari
Les trois mouvements tactiques qui sont apparus au sein de Podemos au cours de la troisième semaine de juillet obligent à réfléchir à la nature de la plaque tectonique sur laquelle se trouve Podemos en tant que force du changement. Je fais ici référence à ceux qui sont liés à l’hypothèse de l’entrée dans des gouvernements [de régions autonomes] aux côtés du PSOE. Sur ce sujet, le nombre d’articles et de commentaires est incalculable. Un grand nombre d’entre eux de nature tactique et seulement quelques-uns de portée stratégique, alors que ce thème requiert cette dimension. Au nombre de ceux qui règlent la focale sur la stratégie, il convient de souligner le bon article des députés de Podemos à l’Assemblée législative de la Communauté autonome de Madrid, Isidro López et Raúl Camargo, intitulé L’erreur historique des accords de gouvernement avec le PSOE et traduit sur ce site.
La science politique traditionnelle peut considérer qu’il est naturel que deux partis conviennent de gouverner ensemble, mais c’est là oublier ce qui a donné naissance à Podemos suite aux slogans «ils ne nous représentent pas» du 15M tout comme la nature même du PSOE qui, en dépit des changements réalisés au sein de sa direction, continue à être une pièce de stabilisation du régime de 1978 ainsi qu’une béquille indispensable aux éléments fondamentaux des politiques néolibérales.
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