mercredi 17 décembre 2014
" Le peuple grec n’acceptera ni d’instructions ni de menaces" : Syriza répond à Juncker et Moscovici
A quelques jours du 1er tour de l'élection présidentielle, le Président de la Commission européenne Junker et le commissaire européen prétendument socialiste Moscovici sont publiquement intervenus pour faire barrage à Syriza en soutenant le candidat de droite de la Nouvelle Démocratie. Au Parlement européen, la députée grecque de Syriza Sofia Sakorafa leur répond.
"Chers collègues, La Grèce, en vue des prochaines élections, reçoit une attaque vulgaire par les institutions européennes qui veulent terroriser son peuple. De cette tribune je voudrais m’adresser aux maîtres- chanteurs impitoyables des citoyens européens.
Ceux qui s’intéressent prétendument à la démocratie et dans une nuit ils destituent des gouvernements élus, en mettant à leurs places des employés des banques. Ceux qui lors des élections européennes ont dupé les Européens avec le slogan «your vote – our action» et aujourd’hui ils les menacent de conséquences de leur vote.
Je m’adresse à M. Juncker, l’hôte de voleurs d’impôts «légitimes» qui ose indiquer au peuple grec ce qu’il faut voter, de nous dire quels sont les montants totaux que les entreprises ont volés des citoyens grecs.
Je m’adresse à Mme Merkel, prédicateur de l’austérité et de la morale, de nous donner les noms de gens auxquels les entreprises allemandes Siemens, Rain Métal etc. en Grèce ont versé des dessous-de-table afin d’obtenir des avantages et faire mieux leur travail.
Le peuple grec n’acceptera ni d’instructions ni de menaces. L’avenir de vos partenaires d’affaires qui l’ont mis à genoux pour vous être agréables est déterminé et leur renversement sera bientôt une réalité".
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire