lundi 3 mars 2014
En Centrafrique, la politique et l'armée française sont un problème, pas la solution !
Le 25 février, le parlement français a voté pour une prolongation de la mission militaire en Centrafrique. Ce vote intervient dans un contexte dramatique pour la population centrafricaine prise dans un engrenage de guerre civile et d'exactions massives.
Le gouvernement avait présenté l'envoi de troupes françaises comme une garantie pour éviter la dégradation de la situation, ce qu'elles s'avèrent incapables de faire.
Depuis des décennies la politique de la France est largement responsable de la situation existante, elle n'est pas une force "neutre" n'ayant d'autre objectif que de s'interposer. De fait, l'impérialisme français n’a jamais quitté ce pays et l'a gardé sous son emprise à travers les dictateurs qu'elle a porté au pouvoir : Bokassa en 1965, Kolingba en 1979, Patassé en 1993 et Bozizé en 2003.
Face à la crise en Centrafrique, une force d'interposition doit être multilatérale et africaine, sous l'égide de l'ONU et de l'OUA. Et non pas française, répondant en dernier ressort aux intérêts économiques et stratégiques de l'ancienne puissance coloniale. L'enjeu est que le peuple centrafricain reprenne son destin en main ce qui est incompatible avec la présence militaire française.
Pour toutes ces raisons, « Ensemble! Mouvement pour une Alternative de Gauche Ecologiste et Solidaire », membre du Front de Gauche, réaffirme que l'intervention militaire française en Centrafrique est une impasse, exprime sa solidarité aux forces de la société civile centrafricaine qui s'opposent aux dérives tragiques qui menacent l'avenir du peuple centrafricain.
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