Le
11 et 12 février s’est tenu à Madrid le deuxième congrès de Podemos,
plus connu sous le nom de Vistalegre II. Après une campagne incertaine
et marquée par de fortes tensions entre les deux principaux courants,
Pablo Iglesias s’est vue renforcé en obtenant la majorité absolue des
voix. Radicalité en externe et pratiques plébiscitaires en interne sont
les deux lignes principales de son projet.
La communication occupe une place centrale pour les stratèges du parti violet. Vistalegre II n’a pas échappé à la règle. Héritière d’une tradition marxiste révolutionnaire ouverte, Podemos en Movimiento, la candidature structurée autour d’Anticapitalistas, continue de lever le poing. La candidature d’Iñigo Errejon, a fait, elle, le « V » de la victoire. Représentant d’un « populisme constructiviste profond » selon l’expression de Josep Maria Antentas1, à la recherche d’une certaine normalisation et respectabilité, le « V » est symptomatique d’un secteur qui met en avant les contenus dépolitisant – les signifiants vides d’Ernest Laclau. Au milieu, Pablo Iglesias, a choisi, lui, de brandir une main ouverte en signe de ralliement. Hybridation entre eurocommunisme et populisme instrumental, le courant du secrétaire général oscille entre un côté et l’autre de la balance. Que l’on ait supporté l’une ou l’autre des candidatures, on a donc levé le poing, une main ouverte ou écarté deux doigt pour former un « V » ; ce qui a parfois fait prendre à Vistalegre II des allures de pierre-feuille-ciseaux géant.
La communication occupe une place centrale pour les stratèges du parti violet. Vistalegre II n’a pas échappé à la règle. Héritière d’une tradition marxiste révolutionnaire ouverte, Podemos en Movimiento, la candidature structurée autour d’Anticapitalistas, continue de lever le poing. La candidature d’Iñigo Errejon, a fait, elle, le « V » de la victoire. Représentant d’un « populisme constructiviste profond » selon l’expression de Josep Maria Antentas1, à la recherche d’une certaine normalisation et respectabilité, le « V » est symptomatique d’un secteur qui met en avant les contenus dépolitisant – les signifiants vides d’Ernest Laclau. Au milieu, Pablo Iglesias, a choisi, lui, de brandir une main ouverte en signe de ralliement. Hybridation entre eurocommunisme et populisme instrumental, le courant du secrétaire général oscille entre un côté et l’autre de la balance. Que l’on ait supporté l’une ou l’autre des candidatures, on a donc levé le poing, une main ouverte ou écarté deux doigt pour former un « V » ; ce qui a parfois fait prendre à Vistalegre II des allures de pierre-feuille-ciseaux géant.