dimanche 10 avril 2016

Grèce : lettre ouverte de Zoé Konstantopoulou à M. Tsipras


Monsieur le Premier Ministre,

Certes, vous êtes parvenu à gouverner sans opposition parlementaire, après avoir éliminé du Parlement ceux et celles qui se déclaraient déterminés à s’élever pour empêcher la mise en œuvre du 3eMémorandum et à résister en vue de son renversement, comme d’ailleurs ils ont résisté depuis l’été 2015.

Vous êtes aussi parvenu à former de nouvelles alliances scandaleuses qui font de vous le grand prêtre (ou le « Patriarche », si vous préférez) de la nouvelle collusion.


Vous avez gagné la « confiance » de Mme Merkel et de M. Schäuble, en empêchant l’exécution des décisions de justice concernant les sommes dues par l’Allemagne.
Junker et Hollande se tordent de rire avec vous, au moment où vous cosignez les politiques les plus inhumaines aux dépens des citoyens grecs et de pauvres réfugiés sans défense, sans même revendiquer le plus élémentaire pour le peuple, le pays, les garanties de l’État de droit, la justice sociale.

Vous êtes parvenu à discuter, au Parlement, entre coquins, des affaires de corruption et de collusion, mais aussi des interventions dans l’indépendance de la Justice.
Vous avez réussi à porter un coup non seulement à l’indépendance de la Justice, mais aussi à l’indépendance de la Grèce elle-même, du Gouvernement et du Parlement.

Vous avez placé aux commandes du Ministère de la Justice un homme qui n’a pas hésité à signer le Code de Procédure Civile, cette même loi qu’il avait désapprouvée et critiquée, un homme qui dépose en personne auprès de la Cour Suprême des plaintes contre un autre ministre de votre gouvernement précédent, à savoir l’éminent M. Panoussis.

L’actuel Ministre de la Justice n’hésite pas à dire que « nous devons nous montrer plus souples en matière d’amendements présentés hors délais » – ces mêmes amendements qu’il dénonçait jadis comme un outil de corruption et de collusion et de « blanchiment » parlementaire.

Votre gouvernement ne compte personne de la dimension de Mme Taubira, Ministre de la Justice française, démissionnaire, qui a refusé de signer et de faire appliquer de monstrueuses lois d’inspiration raciste, qui abolissaient la légitimité démocratique sous le prétexte de lutter contre le terrorisme.

Personne n’a le courage de dire ce que Mme Taubira a exprimé publiquement : « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Je suis partie sur un désaccord politique majeur. Je fais le choix d’être fidèle à moi-même, fidèle à mes engagements, à mes luttes, avec mes rapports avec autrui. 

Nous ne devons concéder aucune victoire au terrorisme, qu’elle fût militaire, politique, diplomatique ou symbolique ».

Ces mots ne signifient peut-être rien pour vous, qui avez concédé toutes les victoires au terrorisme économique des banques, de l’euro-despotisme et des memoranda, vous qui avez cédé toute supériorité morale – une supériorité bâtie par d’autres, au fil de leurs vies exemplaires, et non par vous – pour des contreparties.

Vous êtes parvenu à un tel point de suffisance « permise », selon votre conception, que vous autorisez le Ministre de la Justice à tenter d’imposer sa ligne en ce qui concerne l’affaire de la suppression inconstitutionnelle des autorités indépendantes.

Pour les mêmes raisons de « suffisance permise », le Président du Parlement, votre bien-aimé, émet l’avis inacceptable selon lequel les magistrats doivent rendre leurs jugements conformément aux intérêts du gouvernement, et déclare : « Mais où va-t-on, si les magistrats du pays traitent les affaires hors de tout lieu, de tout temps, indépendamment de toutes circonstances, de toutes prédispositions et dispositions ? »

Vous considérez que vous pouvez vous permettre –outre une pointe de suffisance- un brin (voire beaucoup) de corruption, de collusion, d’intervention dans l’œuvre de la Justice et de sape des intérêts du pays, puisque les autres se le sont permis avant vous.

Mais même si tout ce que j’ai évoqué plus haut est valable, vous n’avez pas le droit, lors des débats de ce jour, de vous dispenser de répondre : qu’avez-vous fait, vous, concernant les affaires de corruption et de collusion et pour le renforcement de l’indépendance de la Justice ?

Forte de la légitimité que me confèrent deux ans et demi d’exercice de mes fonctions de Députée ayant assumé la lourde responsabilité du secteur de la Justice, de la Transparence et de la lutte contre la corruption, m’étant confrontée à toutes les formes de corruption et de collusion et ayant fait les frais des attaques ciblées et des invectives de tous les centres politiques, médiatiques, économiques, d’affaires de corruption et de collusion, sans exception, y compris les vôtres.

Forte de la légitimité que me confère ma qualité de Député ayant fait la lumière sur l’accord caduc avec Siemens, sur la liste Lagarde, l’affaire des sous-marins, l’affaire du Mémorandum, ayant cosigné les conclusions du SYRIZA sur l’affaire de la liste Lagarde, ayant soumis au Juge de la Corruption les pièces au dossier concernant l’implication de MM. Vénizélos[i] et Papakonstantinou[ii] dans l’affaire des sous-marins et des chantiers navals Skaramangas, ayant cosigné le Livre Noir de la Honte, en mai 2014 (au contenu duquel vous vous êtes référé lors de votre allocution ce soir, comme s’il s’agissait de trouvailles de votre cru…) et ayant soumis pléthore de questions de contrôle parlementaire sur des affaires portant sur l’implication de représentants gouvernementaux dans divers scandales.

Forte de la légitimité que me confère ma qualité de responsable de la Commission Justice du SYRIZA, ayant rédigé le Programme Gouvernemental du SYRIZA, présenté en décembre 2014, sur l’Indépendance de la Justice et la lutte contre la corruption et la collusion, un programme gouvernemental que votre gouvernement s’entête à ne pas mettre en œuvre – quand j’ai personnellement pris des initiatives pour sa mise en pratique au niveau du Parlement, je me suis heurtée aux réactions telles les sollicitations de M. Flabouraris[iii] m’enjoignant de « ne pas mettre M. Stournaras[iv] en difficulté ».

Forte de la légitimité que me confère ma qualité d’ex Présidente du Parlement, qui ai ressorti les affaires Siemens et de la liste Lagarde, qui ai aussi proposé la procédure pour la loi relative à la responsabilité des Ministres, afin que soient traités tous les dossiers judiciaires instruits contre des membres du gouvernement, et ce, dès le premier semestre de mon mandat, qui ai également ouvert tous les dossiers judiciaires enterrés portant sur les memoranda et les responsabilités gouvernementales afférentes, y compris sur l’affaire de la falsification des données de l’ELSTAT, et qui les ai transmis à la Commission de Vérité sur la Dette Publique et à la Commission d’Enquête sur la subordination du pays au mémorandum

Forte de ma légitimité en tant que votre conseillère juridique et avocate dans le litige qui vous opposait à M. Vyenopoulos, à l’époque où vous dénonciez –à raison – une escroquerie aux dépens de l’État, différend où la Cour vous a donné raison au pénal, et où vous avez décidé de consentir à abandonner les poursuites au civil ; mais aussi en tant que votre conseillère juridique pour la rédaction de la note concernant les dépenses secrètes du Ministère des Affaires Étrangères sous G. Papandréou, affaire au sujet de laquelle j’attends toujours qu’on m’explique pourquoi vous avez cessé les actions en vue de son élucidation

Forte de l’exigence de sincérité et de vérité, vérité que vous devez enfin, à celles et ceux qui ont livré bataille corps et âme contre la corruption et la collusion, pour la justice, la transparence, l’égalité devant la loi, la vérité, l’obligation de rendre des comptes à l’heure où certains journaux révèlent que vous avez rencontré en secret, et à notre insu, des magnats de la presse et des patrons des médias et que… vous leur prépariez le café, sous l’œil vigilant d’aucuns de vos amis domestiques

En toute connaissance de cause pour ce qui est de votre déchéance morale et politique, je vous soumets les questions suivantes, dans l’attente de votre réponse :
  1. Qu’avez-vous fait pour l’annulation de l’accord dommageable, invalide et passible de poursuites pénales avec Siemens, signé par M. Stournaras 
  2. Qu’est-il advenu des « négociations » concernant cette affaire ? Au printemps 2015, vous m’aviez informée que le gouvernement s’apprêtait à ouvrir ces négociations avec le gouvernement allemand, et m’aviez d’ailleurs demandé de vous suggérer un conseiller, ce que j’ai fait ?
  3. Pourquoi protégez-vous M. Stournaras, jusqu’à aujourd’hui ? Pourquoi votre favori, M. Flabourakis, lequel n’a jamais été élu, m’a-t-il demandé, à l’été 2015, de « ne pas mettre M. Stournaras en difficulté » ? Pourquoi, quand je vous en ai fait part, avez-vous feint d’être surpris ? Pourquoi par la suite, sur vos ordres, l’assignation à comparaître de M. Stournaras a-t-elle été empêchée, au moment où, par ailleurs, vous déjeuniez avec lui en bons amis ?
  4. Pourquoi l’enquête sur Siemens que j’ai initiée au printemps dernier, en ma qualité de Présidente de la Commission des Institutions et de la Transparence, n’a-t-elle pas connu de suite ? Pourquoi avoir retiré le dossier parlementaire correspondant, qui constitue un acquis pour le Parlement, pour l’institution et la nation ? Pourquoi l’actuel Président du Parlement a-t-il retiré, dès les premiers jours de son mandat, le rapport sur Siemens de la page d’accueil du site du Parlement ?
  5. Qu’est-il advenu des responsabilités pénales en matière de liquidation des actions des banques grecques détenues par la Caisse de Stabilité Financière, à un prix inférieur à leur valeur d’acquisition ? En mai 2014, vous aviez qualifié ces agissements de « forfaiture criminelle » et aviez, en conséquence, déposé une motion de censure contre M. Stournaras. Aujourd’hui, après vous être vous-même livré à des pratiques comparables, voire pires encore, sur les actions des banques au mois de septembre dernier, il est évident que vous vous réalisez là des échanges de bons procédés avec M. Stournaras et le gouvernement Samaras, en toute connaissance du poids de votre propre responsabilité.
  6. Qu’est-il advenu de la Liste Lagarde ? Pourquoi l’actuelle Commission des Institutions et de la Transparence a-t-elle retiré de son programme l’enquête sur l’affaire que j’avais personnellement demandée, décision entérinée au printemps dernier ?
  7. Pourquoi le gouvernement Tsipras, votre gouvernement, n’a mis en œuvre aucune des propositions que contenait le rapport du SYRIZA sur l’affaire de la Liste Lagarde, rapport que j’avais rédigé en ma qualité de rapporteur du SYRIZA et qui avait recueilli les signatures de tous les autres membres de la Commission d’Enquête Préliminaire ?
  8. Pourquoi, dans l’affaire Lagarde, m’aviez-vous dit que « ce n’est pas Diotis notre cible », conseil que je me suis bien gardée de suivre, bien entendu. Pourquoi avez-vous refusé jusqu’au bout de rechercher les responsabilités pénales de Giorgos Papandréou dans cette affaire ? Pourquoi l’État n’a-t-il pas suivi le procès Papakonstantinou ? Pourquoi vos proches collaborateurs, MM. Dragasakis, Flabouraris, mais aussi Voutsis, Papadimoulis, s’élevaient constamment contre mes propositions en faveur de la création d’une commission d’enquête préliminaire, en particulier sur les agissement du gouvernement Papandréou dans l’affaire des memoranda, contre M. Papandréou concernant la liste Lagarde et contre M. Vénizélos dans l’affaire des sous-marins, au prétexte de « pénalisation de la vie politique » ou de « judiciarisme » et d’ « attitude procédurière ».
  9. Pourquoi, concernant le Mémorandum, aucune proposition de constitution de Commission d’Enquête Préliminaire n’a-t-elle été déposée ? Pourquoi la Commission d’Enquête sur le Mémorandum, constituée pendant mon mandat, n’a-t-elle pas été reconstituée, après la dissolution forcée du Parlement ?
  10. Pourquoi avez-vous interrompu les travaux de la Commission de Vérité sur la Dette Publique, qui examinait les affaires de corruption en lien avec les programmes d’armement, mais aussi l’affaire de l’ELSTAT (Service National de la Statistique, ndlt)
  11. Pourquoi les premiers pré requis du 3e mémorandum (15/7/2015) incluent-ils des provisions partiales en faveur du prévenu au pénal, M. Georgiou, chef à l’époque de l’ELSTAT , allant jusqu’à justifier des frais juridiques que ce dernier avait ordonnés, chose que j’avais immédiatement soulignée à l’époque et que, à l’évidence, vous n’ignorez pas ?
  12. Pourquoi, avec les seconds pré requis du 3e Mémorandum (22/7/2015), avez-vous cédé la fortune des citoyens aux banques, vous pliant ainsi aux exigences des créanciers, légiférant le Nouveau Code de Procédure Civile, que vous vous étiez engagé à faire retirer (loi de Charalambos Athanassiou, promue par votre Gouvernement), ce que j’ai souligné immédiatement et que, à l’évidence, vous n’ignorez pas ?
  13. Pourquoi dans le 3e Mémorandum, auquel a été adjoint un amendement inconstitutionnel sur le régime des retraites prévoyant la réduction des pensions de retraite, a-t-il été prévu une exception « photographiant » de façon exclusive les retraités de la Banque de Grèce, alors que le rapporteur du SYRIZA était M. Balaouras, lui-même retraité de la Banque de Grèce, fait que j’ai signalé immédiatement et que, à l’évidence, vous n’ignorez pas ?
  14. Pourquoi, alors que vous vous targuez de vous mettre en quatre pour M. Papastavrou, vous n’avez jamais tiré profit de mes volumineux rapports contenus dans le rapport sur la liste Lagarde, mais que jusqu’à ce jour, vous omettez de vous référer aux sociétés comptant parmi leurs sociétaires des parents proches de M. Stournaras, M. Varvitsiotis et de M. Papastavrou en personne, sociétés qui recevaient des milliers d’euros (près de 500 000) de l’EOF (Organisme National du Médicament) pour une « campagne de communication contre la poly médication », à l’heure où les malades du cancer n’avaient pas accès à leur traitement ?
  15. Pourquoi n’avez-vous pas légiféré pour supprimer ne fût-ce qu’un amendement du Gouvernement Samaras, alors que cela faisait partie intégrante du programme du SYRIZA pour la Justice et la Transparence ?
  16. Pourquoi avez-vous nommé aux fonctions de Secrétaire Général du Gouvernement M. Sayas, alors qu’il fut le représentant légal de M. Saphas dans l’affaire des Chantiers Navals Skaramangas, et pourquoi lui avez-vous confié des compétences pour les négociations ? Qu’avez-vous fait pour la défense des intérêts de l’État Grec dans cette affaire, quand Safas, bien loin de dédommager le pays, exige de l’État Grec un milliard d’euros ?
  17. Pourquoi, n’ayant rien fait en ce qui concerne la blanchisseuse à scandales que constitue le TAIPED (Caisse de Mise en Valeur de la Propriété Particulière de l’État – responsable des programmes de privatisation) et pourquoi avez-vous, au contraire, conservé ce monstre d’agissements délictueux aux dépens de la propriété et de biens publics ?
  18. Qu’est-il advenu de la transparence dans les nominations de fonctionnaires ? Comment avez-vous osé tant de nominations des vôtres, certains sans l’once des compétences ou diplômes requis pour les postes auxquels vous les avez nommés, si ce n’est la capacité et la volonté de s’acquitter de l’exécution médiatique de vos adversaires ?
  19. Qu’est-il advenu du renforcement de la Commission des Justifications et de la Transparence pour le contrôle des médias et du système bancaire ? Il a été sacrifié sur l’autel de la nouvelle corruption avec pour  grand prêtre le « Patriarche Alexis » et M. Pappas pour archimandrite.
  20. Pourquoi l’État Grec n’a-t-il pas déposé, depuis le début de votre mandat, une seule action en justice à l’encontre des sociétés coupables de corruption active, et des représentants gouvernementaux ayant reçu des commissions, contrairement à ce que prévoyait votre programme ?
Je m’en tiendrai, pour commencer, à ces vingt questions.
Je gage que vous n’invoquerez pas, pour ne pas y répondre, une soudaine indisposition.

Il se peut que vous échappiez à MM.Mitsotakis, Vénizélos, Théodorakis, Samaras, à Mme Gennimatas et à M. Papandréou : vous êtes devenu l’un des leurs et que « le corbeau n’arrache point l’œil au corbeau ».

Mais vous n’échapperez pas à vos responsabilités.
Notre peuple y veillera.
J’y veillerai moi-même personnellement.

Traduction Marie-Laure Veilhan

Source http://zoikonstantopoulou.gr/

[i] Evángelos Venizélos (en grec moderne : Ευάγγελος Βενιζέλος) (né le 1er janvier 1957 à Thessalonique) est un homme politique grec, membre du PASOK. Nommé ministre de la Défense dans le gouvernement Giórgos Papandréou, au lendemain de la victoire du PASOK lors des Élections législatives grecques de 2009, il se voit confier, sous la pression populaire, le ministère des Finances, accompagné du titre de vice-Premier ministre, par le chef du gouvernement, Giórgos Papandréou ; deux postes qu’il conserve dans legouvernement Papadímos jusqu’à sa démission le 19 mars 2012, à la suite de son élection à la présidence du PASOK.
Voir aussi http://www.okeanews.fr/20141008-affaire-marins-evangelos-venizelos-absous-ses-peches

[ii] Docteur en économie de la London School of Economics, Giórgos Papakonstantínou passa dix ans au service de l’OCDE à Paris.
En 1998, il devint conseiller du Premier ministre Costas Simitis, puis du ministre des finances de l’époque pour la « société de l’information
En 2007, il fut élu député au parlement hellénique pour le nome de Kozani, puis député européen en 2009.

Ministre des Finances de 2009 à 2011, dans le gouvernement de Geórgios Papandréou, il est nommé ministre de l’Environnement le 17 juin 2011. Reconduit par Loukás Papadímos le 11 novembre 2011, son mandat prend fin le 17 mai 2012.
En décembre 2012, il est exclu de son parti dans le cadre du scandale dit de la « liste Lagarde ». Il aurait effacé de cette liste de détenteurs de comptes en Suisse trois noms de personnalités grecques1
Source Wikipedia.

Voir aussi
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150225trib5a6fbbfd0/fraude-fiscale-en-grece-l-ex-ministre-des-finances-juge-a-athenes.html
[iii] M. Alekos FLABOURARIS
Ministre sans portefeuille, chargé de la coordination du projet gouvernemental
Source Wikipedia.

[iv] Yannis (ou Giannis ) Stournaras (en grec : Γιάννης Στουρνάρας), né à Athènes en Grèce, le 10 décembre 1956, est un économiste grec qui fut ministre des Finances en Grèce du 5 juillet 2012 1 au 10 juin 2014. Il faisait partie à ce titre du Conseil des gouverneurs du Fonds monétaire international.
Depuis 1989, il enseigne la macroéconomie et de la politique économique à l’université d’Athènes.
De 1994 à 2000, Stournaras dirige le conseil économique du ministère des Finances et participe aux négociations préalables pour l’entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001. Parallèlement, de 1998 à 2000, il entre au conseil d’administration de l’Organisme de la dette publique grecque (PDMA) avant d’occuper les fonctions de la Banque commerciale Emporiki bank entre 2000 et 2004 avant son rachat par le Crédit agricole 3.

De 2005 à 2008 il est le directeur général de Kappa Securities S.A., entreprise spécialisée en services de courtage, conseil en investissement, etc.
De juillet 2012 à juin 2014 il est ministre des Finances de la Grèce4.
En juin 2014, il est nommé gouverneur de la Banque de Grèce.

Source Wikipedia

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