lundi 29 juin 2015
La Grèce a un plan B, la démocratie !, par Pierre Khalfa
« En route vers le chaos » titrait le journal Les Echos lundi 29 juin, suite à l’annonce du référendum grec. Cette analyse doit être d’ailleurs partagée par les boursicoteurs puisque toutes les bourses mondiales ont fortement dévissé dans la foulée du discours d’Alexis Tsipras.
C’est que tout ce beau monde s’attendait à ce que le gouvernement grec cède à ses créanciers. Il avait déjà tellement cédé que l’on pouvait s’attendre à ce qu’il cède encore. Toutes les lignes rouges qu’il avait lui-même fixées s’effaçaient les unes après les autres dans la recherche désespérée d’un accord.
Tout d’abord, - point le plus fondamental - il avait admis la logique des dirigeants européens et du FMI, celle de dégager des surplus budgétaires primaires pour rembourser la dette et en avait accepté le chiffrage : 1 % en 2015 alors même que l’activité économique s’est contractée, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % à partir de 2018. Or, c’est justement cette logique qui a été mise en œuvre depuis cinq ans et qui a abouti à une catastrophe sociale et économique… et à l’augmentation de la dette. Et c’est sur la base du refus de cette logique que Syriza a gagné les élections.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement grec avait fait, dans sa proposition du 22 juin des concessions supplémentaires dans le sens d’une plus grande austérité, que ce soit en matière d’augmentation de la TVA, de cotisation sociale, de retraite, etc., tout en demandant que la question de la dette soit traitée et en augmentant les impôts pour les plus riches. Non seulement les créanciers ont refusé même d’évoquer cette question, mais les concessions grecques ont été jugées insuffisantes et biffées au stylo rouge dans le document renvoyé à la délégation grecque.
dimanche 28 juin 2015
Les Grecs n’ont pas à payer une dette qui n’est pas la leur, par Patrick Saurin (CADTM)
De grandes institutions qui violent les règles élémentaires de droit, bafouent leurs propres statuts, tolèrent des malversations et des fraudes, de grands responsables politiques et financiers pris en flagrant délit d’infraction et de malversation, et pour finir un peuple grec floué, humilié et spolié, telle est la triste réalité que révèle en pleine lumière le Rapport préliminaire de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque |1|.
Contrairement à ce que répète à l’envi la cohorte d’experts et de journalistes invités à demeure des plateaux de télévision, des radios et de la presse écrite, la crise grecque ne trouve pas son origine dans un peuple essentialisé comme fainéant, fraudeur et vivant à bon compte sur le dos de l’Europe et de ses habitants. C’est une toute autre histoire que met en évidence la Commission à l’issue de ses premières investigations.
Aléa (moral) jacta est
En effet, la crise de la dette publique grecque est en réalité une crise générée par quelques grandes banques, en particulier françaises et allemandes, qui après avoir privatisé des profits conséquents, ont socialisé une bonne partie de leurs pertes, non moins conséquentes, par une manipulation digne des praticiens du jeu de bonneteau. Dans cette escroquerie à grande échelle, le rôle du bonneteur ou manipulateur est tenu par les banques, celui des complices ou « barons » par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne), celui des seconds couteaux par les gouvernements des États européens, et enfin celui de la victime par le peuple grec. Le préjudice subi s’élève à 320 milliards d’euros, le montant de la dette grecque.
En effet, la crise de la dette publique grecque est en réalité une crise générée par quelques grandes banques, en particulier françaises et allemandes, qui après avoir privatisé des profits conséquents, ont socialisé une bonne partie de leurs pertes, non moins conséquentes, par une manipulation digne des praticiens du jeu de bonneteau. Dans cette escroquerie à grande échelle, le rôle du bonneteur ou manipulateur est tenu par les banques, celui des complices ou « barons » par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne), celui des seconds couteaux par les gouvernements des États européens, et enfin celui de la victime par le peuple grec. Le préjudice subi s’élève à 320 milliards d’euros, le montant de la dette grecque.
samedi 27 juin 2015
Grèce : Unité populaire pour le Non et pour la rupture !, par Stathis Kouvelakis
Le tournant que nous espérions, dont, c’est vrai, nous avions commencé à douter qu’il fût possible, est survenu. La sinistre parodie des « négociations », la spirale des reculs et des concessions a été stoppée. Le tournant a pris forme autour d’un mot simple, évident, qui a la clarté d’un couperet : non à l’ultimatum de la Troïka, la parole au peuple.
Il devient possible maintenant de sortir du piège mortifère que les dominants européens avaient patiemment construit pour tuer dans l’oeuf l’espoir qui était né le 25 janvier, avec la victoire de Syriza.
Ce soir, Alexis Tsipras a parlé le langage de la vérité : il a enfin expliqué que ces « négociations » n’étaient qu’une farce, un constant exercice de chantage, qui visait à humilier le peuple grec et son gouvernement et à fouler au pied le mandat populaire issu des élections du 25 janvier.
Ce n’est pas le moment de régler des comptes. Mais il est impossible de ne pas relever que la décision de ce soir donne raison à tous ceux qui depuis des mois ont dit qu’il n’y avait aucun espace pour un soi-disant « compromis » mais seulement le choix entre la capitulation ou la rupture.
Devant nous se trouve à présent la bataille du référendum. Il faut en faire une bataille de masse, une mobilisation profondément unitaire, qui redonnera confiance aux forces populaires et impulsera une nouvelle vague de radicalisation dans la société grecque.
Le courage d’Achille, la ruse d’Ulysse , par Jacques Sapir
Les
dernières péripéties dans la négociation entre le gouvernement grec et
ses créanciers mettent en lumière les contre-sens de beaucoup des
commentateurs. Ils partent du principe que le gouvernement grec « ne
peut que céder » ou « va immanquablement céder » et considèrent chaque
des concessions tactiques faites par le gouvernement grec comme une
« preuve » de sa future capitulation, qu’ils la regrettent ou qu’ils
l’appellent de leurs vœux. De ce point de vue, il y a une étrange et
malsaine synergie entre les plus réactionnaires des commentateurs et
d’autres qui veulent se faire passer pour des « radicaux » et qui
oublient sciemment de prendre en compte la complexité de la lutte
conduite par le gouvernement grec. Ce dernier se bat avec le courage
d’Achille et la ruse d’Ulysse. Disons déjà qu’aujourd’hui tous ceux qui
avaient annoncé la « capitulation » du gouvernement grec ont eu tort. Il
faut comprendre pourquoi.
Le point de vue du gouvernement grec
En fait, le gouvernement grec bien fait des concessions importantes depuis le mois de février dernier, mais ces concessions sont toutesconditionnelles à un accord général sur la question de la dette. Il faut savoir que c’est le poids des remboursements qui contraint le gouvernement grec à être dans la dépendance de ses créanciers. Le drame de la Grèce est qu’elle a réalisé un effort budgétaire considérable mais uniquement au profit des créanciers. L’investissement, tant matériel qu’immatériel (éducation, sante), a donc été sacrifié sur l’autel des créanciers. Dans ces conditions, on ne peut s’étonner que l’appareil productif de la Grèce se dégrade et qu’elle perde régulièrement de la compétitivité. C’est cette situation que le gouvernement actuel de la Grèce, issu de l’alliance entre SYRIZA et l‘ANEL, cherche à inverser. Le gouvernement grec ne demande pas des sommes supplémentaires à ses créanciers. Il demande que l’argent que la Grèce dégage puisse être utilisé pour investir, tant dans le secteur privé que public, tant dans des investissements matériels qu’immatériels. Et sur ce point, il n’est pas prêt à transiger, du moins jusqu’à maintenant.jeudi 25 juin 2015
Grèce : des diktats qui dictent un NON, par le Mouvement Pour le Socialisme (Suisse)
Tous les jours, depuis des semaines, les grands médias «informent»: «Le gouvernement grec d’Alexis Tsipras est intransigeant, à tel point que l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ne peuvent débloquer une aide de 7,2 milliards d’euros à la date limite du 30 juin.» Une «information» qui met la réalité cul par-dessus tête. De la propagande.
Les trois institutions qui représentent le pouvoir des classes dominantes en Europe – et au-delà (FMI) – veulent infliger une défaite au gouvernement de Syriza. Un gouvernement élu le 25 janvier 2015 et qui, dès lors, exprime un choix démocratique selon les normes «traditionnelles» utilisées sans cesse par les médias.
A l’échelle européenne, les dominants – que ce soit leurs représentants de droite ou dits de gauche (François Hollande ou Matteo Renzi) et les institutions financières et patronales – veulent faire la preuve pratique qu’une politique anti-austérité, en faveur d’une majorité populaire, est impossible. Pour administrer cette preuve, ils ne reculent devant aucune manœuvre et petitesse. Ainsi, à Bruxelles, les représentants techniques des créanciers, le dimanche 14 juin, reçoivent durant 45 minutes (!)les négociateurs du gouvernement grec. Le message est simple: ou vous acceptez tout, ou il n’y aura aucun accord.
Ces derniers jours, ce sont les images de Grecs devant des guichets de banque qui sont devenues l’emblème d’une panique bancaire, du retrait de tous les dépôts des coffres des quatre banques grecques dites systémiques. Or, les retraits massifs ont commencé avant 2010 (date du premier plan d’austérité). Ils ont été effectués par les grandes fortunes qui ont placé leur argent dans des paradis fiscaux, comme la Suisse. Et dans la dernière période, ce sont avant tout des petites et moyennes entreprises qui sont contraintes de transférer des euros pour payer cash toute commande.
lundi 22 juin 2015
Crise grecque : le poison français, par Philippe Marlière
Procédant à un coup d’État de fait, la BCE, le FMI et la Commission veulent mettre au pas la Grèce. Mais il ne faut pas occulter la responsabilité des gouvernements européens, à commencer par la France, en désignant seulement celle de l’Allemagne…
L’offensive des institutions financières contre le gouvernement grec est politiquement motivée. La "stratégie du choc" mise en œuvre ces derniers jours par la Banque centrale européenne (BCE) outrepasse largement le cadre de son mandat. La BCE affaiblit délibérément le gouvernement Tsipras et tente de susciter un vent de panique en Grèce, au risque de déstabiliser la zone euro dans son ensemble. La BCE et la Commission aspirent à un gouvernement docile qui viendrait remplacer Syriza. Tant pis si cela renforce les nazis d’Aube dorée ou les amène au pouvoir.
Quatrième coup d’État
L’épisode grec peut être vu comme le moment irakien de l’intégration européenne. En 2003, George W. Bush et son compère Tony Blair avaient concocté des dossiers incriminants contre Saddam Hussein ; sexed up, c’est-à-dire inventés de toute pièce pour justifier une intervention armée contre l’Irak.
Dans le cas grec, la BCE et le Fond monétaire international (FMI) rivalisent de déclarations tendancieuses, mensongères pour faire plier Tsipras, et justifier la poursuite de leur politique d’austérité et de pillage de l’économie grecque. C’est le quatrième coup d’État – il convient de décrire les choses telles quelles – des institutions financières contre un gouvernement européen démocratiquement élu : en novembre 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, avait forcé le gouvernement irlandais à prendre en charge le sauvetage des banques irlandaises afin d’épargner leurs créanciers, en majorité des banques allemandes et françaises. En conséquence, l’Irlande avait connu quatre années de crise aigüe et d’austérité.
dimanche 21 juin 2015
Grèce : les créanciers instaurent la stratégie de la terreur, par Martine Orange (Médiapart)
A-t-on déjà vu des autorités monétaires, censées veiller à la stabilité financière, organiser la panique et le chaos ? C’est pourtant le spectacle auquel nous assistons ces derniers jours. La BCE et le FMI mettent tout en œuvre pour provoquer une panique bancaire en Grèce afin de forcer le gouvernement de Syriza à capituler.
La folie s’est emparée des responsables européens ces dernières 48 heures. Rarement il a été donné d’assister au spectacle d’autorités monétaires, chargées en temps normal de veiller et d’assurer la stabilité financière du système, organisant la panique et le chaos. C’est pourtant ce à quoi nous assistons depuis l’échec du sommet de l’Eurogroupe, le 18 juin.
Une stratégie de la terreur a été mise en place pour faire plier le gouvernement grec et l’obliger à capituler et à signer ce qu’il refuse depuis cinq mois. Pour y parvenir, les autorités monétaires ont accepté de prendre le risque délibéré et irresponsable d’accélérer la crise financière de la Grèce, voire d’entraîner la contagion dans toute la zone euro. La rumeur d’une panique bancaire en Grèce est minutieusement entretenue. C’est désormais jour par jour que sont donnés les chiffres des retraits bancaires. Le phénomène n’est en soi pas nouveau : c’est à une lente mais constante hémorragie des dépôts à laquelle sont confrontées les banques depuis décembre, depuis l’annonce des élections anticipées. Mais de panique, point ! En tout cas pas encore. Au grand regret de certains, semble-t-il. Car l’idée trotte depuis un moment dans la tête de certains dirigeants.
Dès février, la Banque centrale européenne (BCE) avait lancé un coup d’État financier, en coupant les banques grecques des outils traditionnels de financement (voir le coup d’Etat financier de la BCE). La BCE dispose désormais de l’arme nucléaire sur la Grèce, d’un droit de vie et de mort : le système bancaire grec, en quasi-faillite, ne vit plus désormais que sous l’assistance respiratoire des fonds d’urgence de liquidité (Emergency liquidity assistance, ELA). Mais cela n’a pas suffi pour amener Syriza à résipiscence, contrairement à certaines attentes. Les pressions sont montées d’un cran cette semaine.
mardi 16 juin 2015
Athanase Contargyris : " Le gouvernement grec se prépare au défaut de paiement"
Le
gouvernement d’Alexis Tsipras se prépare au défaut de paiement sur sa
dette publique, annonce l’économiste grec Athanase Contargyris. Pour
lui, l’échec des négociations et les prochaines échéances ne laissent
aucune autre hypothèse de sortie de crise.
Membre de la commission pour la vérité sur la dette publique
mise en place par le Parlement grec, qui doit rendre son rapport
préliminaire dans quelques jours, l’économiste Athanase Contargyris
explique les raisons qui poussent le gouvernement d’Alexis Tsipras à
envisager dans les prochaines semaines le défaut de paiement sur sa
dette publique.
Les négociations sur les mesures d’économies exigées de la Grèce en contrepartie du versement d’une tranche de prêt de 7,2 milliards d’euros ont encore échoué. A-t-on envisagé le défaut de paiement en Grèce ?
Athanase Contargyris : Oui la Grèce va très probablement faire défaut sur sa dette publique le 30 juin : plus exactement elle ne paiera pas le Fonds monétaire international (FMI) le 30 juin et aura 30 jours pour rembourser le FMI avant d’être déclarée en défaut. En revanche, elle pourrait faire défaut le 20 juillet pour ce qui concerne les remboursements à la Banque centrale européenne (BCE), dans le cas d’un échec des négociations avant cette échéance.
Les négociations sur les mesures d’économies exigées de la Grèce en contrepartie du versement d’une tranche de prêt de 7,2 milliards d’euros ont encore échoué. A-t-on envisagé le défaut de paiement en Grèce ?
Athanase Contargyris : Oui la Grèce va très probablement faire défaut sur sa dette publique le 30 juin : plus exactement elle ne paiera pas le Fonds monétaire international (FMI) le 30 juin et aura 30 jours pour rembourser le FMI avant d’être déclarée en défaut. En revanche, elle pourrait faire défaut le 20 juillet pour ce qui concerne les remboursements à la Banque centrale européenne (BCE), dans le cas d’un échec des négociations avant cette échéance.
Grèce : le coup d’État ne sera pas télévisé, par Dimitris Alexakis
Les rumeurs d’élections instillées depuis deux jours par les créanciers de la Grèce, l’inquiétude pour les «Grecs qui souffrent» exprimée avant-hier sur les ondes d’une radio française par le président de la Commission (qui a bien pris soin d’ajouter que c’était du «peuple» qu’il se souciait, et non de son «gouvernement»), la récente douche froide de Bruxelles (la délégation hellénique face à des interlocuteurs expliquant qu’ils n’avaient pas mandat pour négocier, l’interruption consécutive de cette réunion au bout de 45 minutes), le report des négociations à la fin juin, la campagne de dénigrement du gouvernement grec orchestrée par le FMI, la Commission européenne et les principaux quotidiens allemands et français («Le Figaro», «Le Monde»), campagne à laquelle le chef de file des sociaux-démocrates allemands vient d’apporter une lourde pierre et dont l’intensité a manifestement franchi un cap depuis deux ou trois jours ― tout cela, combiné à la fuite des capitaux en cours et à l’effondrement de la Bourse d’Athènes, montre que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de coup d’État financier et politique perpétrée contre le gouvernement grec, un gouvernement élu par le peuple il y a un peu moins de cinq mois.
L’objectif semble bien être de faire tomber le gouvernement d’Alexis Tsipras en utilisant le levier de la panique bancaire et, en sapant les fondements mêmes de l’économie du pays, de réduire à néant le soutien politique que le peuple grec continue d’apporter à ses représentants.
dimanche 14 juin 2015
Grèce : l’unité nationale comme perspective pour le système, par Antonis Ntavanellos
L’agressivité extrême des créanciers mais aussi les reculs de la direction de SYRIZA – avec le piège de l’accord du 20 février et l’impasse propre à une persévérance à trouver une «solution» au travers de négociations – ont favorisé les possibilités politiques d’une contre-attaque menée par le personnel politique qui a été défait lors des élections du 25 janvier 2015.
Potami (La Rivière) est devenu un protagoniste de l’orientation d’un «accord à tout prix» avec les créanciers. Mettant à profit la pression des diverses forces à l’échelle nationale, multipliant les scénarios provocateurs sur la nécessité de «liquider» des positions radicales ainsi que les cadres de SYRIZA, To Potami insiste sur sa propre disponibilité à un «élargissement» à droite du gouvernement. Certes, une telle «solution» ne sera (même pour ceux qui la planifient) que temporaire: les bavardages néolibéraux de Stavros Theodorakis [son dirigeant, un journaliste construit par les médias] ont une valeur seulement comme anticipant un retour général vers les scénarios d’une unité nationale plus large.
Cela est illustré par les récents débats au Parlement, ainsi que par les préparations des autres acteurs, plus sérieux.
samedi 13 juin 2015
Pour la victoire de l’espoir en Grèce et en Europe, par le Comité Central de SYRIZA
Depuis le 25 Janvier, le gouvernement mène avec constance et ténacité un combat politique singulier. Un combat pour la sortie définitive du pays du bourbier mémorandaire ; pour réconforter ceux qui ont du mal à survivre à cause des politiques menées pendant les cinq dernières années; pour relancer l’économie sur la voie d’un développement durable et socialement équitable; pour mettre fin au cercle vicieux de la dette et l’austérité.
Une combat pour faire naître l’espoir non seulement en Grèce mais partout en Europe. Parce que la confrontation avec les forces conservatrices qui insistent sur les politiques d’austérité en faillite, est un combat pan-européen. De son aboutissement ne dépend pas seulement l’avenir de la Grèce. C’est pour cela que tout est mis en œuvre pour faire avorter l’espoir représenté par SYRIZA et le gouvernement du salut social. C’est pour cela que nous sommes la cible des attaques de l’ Alliance sacrée – internationale et nationale – de l’austérité. Voilà pourquoi le combat que nous livrons est d’une importance historique pour l’avenir de l’Europe.
Tout au long de son parcours SYRIZA soulignait que la lutte contre la Sainte-Alliance de l’austérité ne sera pas sans embûches. Nous avions prévu qu’il serait long et rude notre combat. Malheureusement, les faits ont vérifié nos prévisions. Mais la gauche est résistante et promise aux victoires difficiles.
Inscription à :
Articles (Atom)