mardi 26 novembre 2013

Hollande en Palestine et Israël : paroles, paroles,paroles... A quand les actes ?

Lors de son récent voyage, F. Hollande a beaucoup parlé. Certes, il a réaffirmé le droit des Palestiniens à avoir leur propre État avec Jérusalem-Est comme capitale et il s'est dit opposé à la colonisation. C'était bien le minimum : c'est la ligne constante de la diplomatie française depuis des décennies. Mais au-delà de ces affirmations de principe qu'a t'il et que n'a t'il pas dit ? 

Il a rendu un hommage fort à la démocratie israélienne en oubliant de rappeler les discriminations dont sont victimes les citoyens israéliens d'origine palestinienne qui représentent -ce n'est pas négligeable- un cinquième des habitants d'Israël et sans évoquer non plus l'expulsion en cours de 40 000 Bédouins du Néguev de leurs villages. 


On peut remarquer aussi la composition fortement déséquilibrée de la délégation : de nombreux soutiens à Israël –dont les chefs d'entreprise complices parfois de la colonisation– et de trop rares personnes privilégiant le règlement du conflit par le droit. 

Ce n'est pas ce que nous attendions de ce voyage. La France doit reconnaître l'État de Palestine comme l'on déjà fait 130 pays dans le monde. Elle doit s'opposer fermement à la colonisation et non par des petites phrases sans effet sur le pouvoir israélien; elle doit cesser de soutenir le gouvernement israélien et renforcer son soutien et sa coopération avec l'État de Palestine. 

Enfin, au plan intérieur, le gouvernement français doit abroger immédiatement la circulaire scélérate Alliot-Marie sur le boycott des produits des colonies israéliennes.

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