Le triomphe de la motion de défiance constructive présentée par Pedro Sánchez ce 1er juin et l’expulsion de M. Rajoy [«M punto Rajoy», allusion à la façon dont Podemos et d’autres nomment publiquement l’ancien président du gouvernement en raison de l’apparition de son nom dans des affaires de corruption] de la Moncloa [siège du président du gouvernement à Madrid] constituent sans aucun doute une bonne nouvelle et c’est ainsi qu’elle a été reçue par une large majorité de la société espagnole.
Un nouveau scénario politique s’ouvre ainsi, plein d’inconnues et sans susciter de grandes illusions envers le nouveau gouvernement qui sera formé dans les prochains jours.
Pour le moins, une étape d’attaques brutales contre les droits et les libertés fondamentales sur tous les fronts s’achève.