lundi 26 février 2018

Algérie : « Résister et construire une alternative », déclaration du PST (Parti socialiste des travailleurs).


Défendons l’Etat social, la souveraineté nationale et les libertés démocratiques menacés par le gouvernement  

Sur un fond de crise économique et financière présentée comme inéluctable voire comme une fatalité, le gouvernement Bouteflika s’attèle à remettre en cause l’Etat social, la souveraineté nationale et les libertés démocratiques arrachés par un long combat et la résistance des travailleurs et des masses populaires. 

Austérité pour les masses laborieuses, cadeaux pour les possédants 

Le pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités est attaqué de toutes parts. Les lois de Finances qui se succèdent voient l’augmentation des prix de l’électricité, de la TVA, des carburants, des produits électroménagers, du tabac… La dépréciation continue du dinar pèse d’autant plus sur le budget des familles modestes que de nombreux produits sont importés de l’étranger. Alors qu’un système de santé à deux vitesses s’est installé, l’école publique se voit privatisée par la généralisation des cours particuliers. Les salaires et les retraites sont quant à eux bloqués.

samedi 17 février 2018

Algérie. Les droits des femmes, beaucoup reste à faire par Keltoum Ben

Constitution algérienne de 1976 concernant le statut des femmes 

• Article 39 : « Les libertés fondamentales et les droits de l’homme et du citoyen sont garantis. Tous les citoyens sont égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur les préjugés de sexe, de race ou de métier, est proscrite. » 

 • Article 40 : « La loi est la même pour tous, qu’elle protège, qu’elle contraigne ou qu’elle réprime. » 

 • Article 41 : « L’État assure l’égalité de tous les citoyens en supprimant les obstacles d’ordre économique, social et culturel qui limitent en fait l’égalité entre les citoyens, entravent l’épanouissement de la personne humaine et empêchent la participation effective de tous les citoyens à l’organisation politique, économique, sociale et culturelle. » 

lundi 5 février 2018

Syrie (Nord) et Turquie : Ankara lance une nouvelle guerre contre les Kurdes à Afrin, par Joseph Daher

Depuis le 20 janvier 2018, l’armée turque assistée par des milices à la solde de la Turquie de l’opposition armée syrienne, en grade majorité des forces conservatrices islamiques et réactionnaires, a lancé une offensive aérienne et terrestre à grande échelle, baptisée « Opération Rameau d’olivier » sur la province d’Afrin située au nord-ouest de la Syrie avec une population majoritairement kurde contrôlée par Parti de l’Union Démocratique (PYD) et ses Unités de Protection du Peuple (connus sous les noms des YPG). 

Plus d’une soixantaine de civils (Kurdes, Arabes, Arméniens et autres) ont été tués depuis le début de l’opération et de nombreuses destructions ont été causées par les bombardements de l’aviation turque. 

Au même moment, le régime autoritaire et criminel de Bachar al-Assad et l’aviation russe continue ces bombardements et ses offensives militaires contre les régions de la Ghouta orientale et d’Idlib qui ont causé la mort de plusieurs centaines de civils et des déplacements de populations civiles massifs ces dernières semaines. Il y a un consensus entre toutes les puissances internationales et régionales pour le maintien du régime meurtrier à Damas avec Bachar al-Assad à sa tête au nom de la « guerre contre le terrorisme ». C’est ce consensus qui donne « carte blanche » au régime syrien de continuer ses crimes à une large échelle. 

vendredi 2 février 2018

Grèce. La droitisation de SYRIZA: un gouffre social, moral et idéologique, par Antonis Ntavanellos

Le 15 janvier 2018 a été soumis au Parlement grec, et par la suite adopté par la majorité de SYRIZA-ANEL [Grecs indépendants], le projet de «loi-valise», par lequel le gouvernement Tsipras assure le «bon» déroulement de la 3e évaluation de la situation économique grecque par les créanciers. 

Ainsi, ce gouvernement suit sa route vers la fin formelle du programme du 3e mémorandum (signée le 14 août 2015), annoncée pour août 2018. D’ici à cette date le gouvernement doit encore éviter deux récifs. 

D’une part, les «stress tests» (tests de résistance bancaire) des banques grecques [Banque nationale de Grèce, Piraeus Bank, Alpha Bank et Eurobank], où il espère que les créanciers et la Commission européenne accepteront l’application de critères moins stricts, afin d’éviter le scénario d’une nouvelle recapitalisation des banques qui ferait exploser la vision optimiste de l’économie grecque actuellement diffusée. 

D’autre part, la stratégie de communication de Tsipras qui, malgré tous les problèmes, est déjà en train de préparer les prochaines élections. Il a encore en perspective la 4e évaluation (au printemps 2018), qui débouchera sur de nouvelles mesures d’austérité supplémentaires.