mardi 23 avril 2013

Les militant-e-s malien-ne-s opposé-e-s à l’intervention française doivent pouvoir venir en France s’exprimer ! Appel unitaire

 
Aminata Traoré (ancienne ministre démissionnaire de la culture du Mali, initiatrice de l’appel des Femmes du Mali contre la guerre), a été invitée à Paris pour exposer ses prises de position contre l’intervention française au Mali, lors d’une réunion publique prévue le 22 avril à l’AGECA et intitulée « Non à la guerre au Mali ! Retrait des troupes ! ». 

Lors du Forum Social Mondial de Tunis, elle déclarait en effet : « La guerre qui a été imposée aujourd’hui au Mali n’est pas une guerre de libération du peuple malien, mais une guerre de pillage des ressources. Je regrette que nombre de militants se trompent de défi en soutenant une guerre qui est une guerre de positionnement pour une ancienne puissance coloniale »

Aminata Traoré, qui s’est vue accorder un visa pour se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, a été informée par l’ambassade d’Allemagne que la France a empêché l’obtention d’un visa pour tous les pays Schengen.  Comment ne pas faire le lien entre les convictions politiques d’Aminata Traoré et le fait qu’elle soit persona non grata en France ?  

vendredi 12 avril 2013

Etat Espagnol : communiqué de Los Alternativos en soutien à la mobilisation du « 25 Avril : Assiège le Congrès »


Bien que l’action du « 25 Septembre : Occupe le Congrès » ait été un succès, qui a permis d’unir les luttes populaires et que la population prenne conscience en sortant massivement dans la rue, il semble que le Parlement espagnol ne nous a pas entendus. Ceci démontre qu’il continue à ne pas représenter le peuple et à ne pas veiller au bien-être de l’immense majorité. Bien au contraire : il est au service et représente les intérêts de quelques-uns, ceux qui détiennent le capital. 

En procédant de la sorte, il nous vole les droits basiques comme la santé, l’Education et le droit à un logement digne. Et, au moyen de la violence et de la répression, ils essaient de faire taire le peuple et discréditer les actions comme celles du « 25 avril : Assiège le Congrès» et du « 25 septembre : Occupe le Congrès ». 

Ainsi donc, la mobilisation du « 25 avril : Assiège le Congrès » s’inscrit dans la contestation sociale et cette action marque une évolution vers une véritable révolution sociale, politique, économique et culturelle. 

Contre les injustices, il faut continuer la lutte populaire ; contre le mensonge, contre cette escroquerie appelée crise, mais surtout contre ses « responsables » et aussi contre la répression.