lundi 26 août 2013

Que faire de la dette et de l’euro ? Un manifeste


Un manifeste initié par Daniel Albarracín, Nacho Álvarez, Bibiana Medialdea (Espagne) Francisco Louçã, Mariana Mortagua (Portugal) Stavros Tombazos (Chypre) Giorgos Galanis, Özlem Onaran (Grande Bretagne) Michel Husson (France) 
Page web : http://tinyurl.com/euro13 http://gesd.free.fr/euromani.htm 

La crise L'Europe s'enfonce dans la crise et la régression sociale sous le poids de l'austérité, de la récession et de la stratégie de « réformes structurelles ». Cette pression est étroitement coordonnée au niveau européen, sous la direction du gouvernement allemand, de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne. Il y a un large consensus pour dire que ces politiques sont absurdes et même qu’elles sont menées par des « analphabètes »: l'austérité budgétaire ne réduit pas la charge de la dette, elle engendre une spirale récessive, toujours plus de chômage, et sème la désespoir parmi les peuples européens. 

Ces politiques sont pourtant rationnelles du point de vue de la bourgeoisie. Elles sont un moyen brutal - une thérapie de choc – de restaurer les profits, de garantir les revenus financiers, et de mettre en œuvre les contre-réformes néolibérales. Ce qui se passe est au fond la validation par les Etats des droits de tirage de la finance sur la richesse produite. C'est pourquoi la crise prend la forme d'une crise des dettes souveraines. 

samedi 17 août 2013

Déclaration du Parti des Travailleurs (Tunisie) sur l'Égypte (traduit de l'Arabe)


A l’aube de ce mercredi 14 aout 2013, le ministère de l'intérieur égyptien a procédé à l'évacuation par la force des sit-in des places Rabaa al-Adawiya et Nahdha, occupées depuis la destitution de l'ancien président Morsi. Cette évacuation, d’une extrême brutalité, a occasionné des échanges violents entre les forces de police et une partie des manifestants ce qui a engendré des centaines de morts et un grand nombre de blessés parmi les manifestants et les forces de l’ordre. Au Caire et dans d'autres villes des institutions et des lieux de culte ont été détruits ou incendiés. Les autorités égyptiennes ont décrété par la suite l'état d'urgence au Caire, en Alexandrie, à Port-said et dans d'autres régions. 

Le Parti des travailleurs qui suit avec la plus grande attention les évènements en Égypte, 

- Condamne avec force le massacre des manifestants et le viol de la liberté d'expression et de manifestation. Il exige l'ouverture d'une enquête de toute urgence sur les tenants et les aboutissants de ce massacre. 

jeudi 15 août 2013

Nous condamnons le massacre de la police egyptienne contre les manifestants - Communiqué de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives et du Comité Pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie


La FTCR et le CRLDHT condamnent le plus fermement possible le massacre commit par la police égyptienne contre les manifestants partisans du président Morsi destitué. La charge de la police et des forces de l'ordre contre les places occupées par les manifestants ont provoqué a été un véritable bain de sang qui s'est soldé par la mort de centaines de personnes dont des policiers, des journalistes et d’innombrables blessés. 

Notre soutien aux revendications démocratiques légitimes du peuple égyptien et à sa lutte contre le fanatisme religieux est un soutien de principe basé sur notre attachement aux valeurs universelles des droits de l'homme et à toutes les libertés d'expression et qui n'accepte en aucun cas les violences policières et le massacre des manifestants. 

La FTCR et le CRLDHT dénoncent les décisions du gouvernement égyptien d'utiliser la violence sauvage contre les manifestants, et demandent la création d'une commission d’enquête internationale indépendante pour déterminer les faits et les coupables qui doivent être jugés et sévèrement condamnés. 

dimanche 11 août 2013

Grèce : la troïka transforme la récession en dépression. Sauvetage ou noyade ? par Jérome Duval (CADTM)


Six ans de récession, une chute impressionnante du PIB de 231 milliards en 2009 à 193 milliards d’euros en 2012, un taux de chômage de 27 % (il passe de 7,5% à 26,9% entre le 2ème trimestre 2008 et avril 2013), de 57 % pour les moins de 25 ans et une explosion des cas de suicides… Le panorama de la Grèce est catastrophique et alarmant pour le reste de l’Europe. 

Comme en Argentine en 2001, des enfants s’évanouissent sur les bancs d’école faute de nourriture. On constate une recrudescence des cas de séropositivité alors que les dépenses de santé ont chuté de plus de 20% en 2 ans (elles sont passées de 7,1% du PIB en 2010 à 5,8% en 2012). Pendant ce temps, le parti nazi Aube Dorée, qui siège au Parlement, profite du délabrement social pour répandre sa haine. Les créanciers ont transformé la récession en dépression et la troïka (UE – FMI - BCE) ne fait qu’assombrir chaque fois plus le tableau. 

La nouvelle solution du FMI pour sauver son plan 

Tous les travaux de la troïka reposent désormais sur un taux de dette publique de 124% du PIB en 2020. À croire que tout tourne autour de cet objectif fantaisiste, tant le Fonds monétaire international (FMI) s’applique à chaque fois à rectifier le tir pour garder cette cible en ligne de mire.