jeudi 28 août 2014

Grèce : les vautours? ou les peuples? Choisissons notre camp, appel de Syriza


Le vote, début août, par le Parlement grec, des dernières réformes ''structurelles'' engagées dans les Memoranda, marque la transition progressive du pays vers une nouvelle période de consolidation et de pérennisation du régime mémorandaire. Cette transition s'accompagne d'une opération de communication du gouvernement autour de la prétendue « fin de la Troïka ». 

Mais nous ne sommes pas dupes. Un départ éventuel du FMI, une évolution vers une surveillance exercée par une composante purement européenne, ne changeront pas le statut de notre pays devenu une colonie moderne. D'ailleurs, pendant que le gouvernement parle de la fin de la surveillance de la troïka, il livre un combat de plus en plus acharné pour l'application des 400 et quelques engagements mémorandaires. 

Le régime des Mémorandums enfonce de plus en plus notre pays dans la récession et en définitive dans le sous-développement, en affaiblissant sa position dans la répartition internationale du travail. Il transforme la Grèce en pays de main d'œuvre bon marché, il démantèle ses universités et condamne ses jeunes diplômés en exil, il dégrade le système de santé publique et baisse effroyablement les retraites. Sous une démocratie de façade, il tend à transformer les ministres en employés de la troïka soumis volontairement aux diktats néolibéraux de l'homogénéisation. 

La population de Gaza soulagée, par Ziad Medoukh - mercredi 27 août 2014


Bonjour de Gaza la vie 
Premier jour calme sans bombes ni mis­siles depuis plu­sieurs mois dans la bande de Gaza 
Les bruits des avions, des bombes et des roquettes ont cessé 
La population est soulagée 

La vie reprend son cours tout dou­cement, des mil­liers de réfugiés rentrent chez eux, ils sont en train de découvrir un paysage d’après-guerre. 

Malgré les pertes humaines très lourdes (2150 morts et 11000 blessés) et la des­truction massive, les Pales­ti­niens de Gaza sont confiants, ils sont capables de recons­truire leurs maisons, écoles et bâti­ments détruits par l’armée de l’occupation israélienne. 

Le chemin est très long, mais avec notre volonté et notre déter­mi­nation, nous allons rendre Gaza de nouveau une ville vivante, dyna­mique et développée. 

Je tiens à remercier tous les amis, soli­daires, asso­cia­tions, et per­sonnes de bonne volonté pour leur soutien aux Pales­ti­niens de Gaza pendant les 50 jours de cette agression israé­lienne contre notre popu­lation civile. 

lundi 25 août 2014

La perspective historique du massacre de Gaza de 2014 par Ilan Pappé*


L’opération d’Israël, « Bordure protectrice » contre la bande de Gaza assiégée

La population dans Gaza et ailleurs en Palestine est déçue par le manque de réaction internationale véritable au carnage et à la destruction que l’agression israélienne a jusqu’à présent laissés derrière elle dans la Bande. L’incapacité d’agir, ou l’absence de volonté, semble être avant tout l’acceptation de la version et de l’argumentation israéliennes pour la crise à Gaza. 

Israël a développé une version très claire sur l’actuel carnage dans Gaza. Cette tragédie n’a pas été causée par une attaque non provoquée de missiles du Hamas sur l’État juif, et à laquelle Israël, en état de légitime défense, se devait de réagir. Même si les médias occidentaux de grande diffusion, des universitaires et personnalités politiques ont pu émettre des réserves sur la proportionnalité de la force mise en œuvre par Israël, ils n’en acceptent pas moins l’essentiel de cet argument. 

Cette version israélienne est totalement rejetée dans le monde du cybermilitantisme et des médias alternatifs. Là, il semble que la condamnation de l’action israélienne, en tant que crime de guerre, soit généralisée et consensuelle. 

dimanche 24 août 2014

Ebola : faillite morale du capitalisme, par Jean Batou (Viento del Sur)


Certaines chauves-souris d’Afrique subsaharienne sont sans doute le réservoir du virus Filoviridae Ebola, un germe formé d’une dizaine de protéines, identifié pour la première fois en 1976 ; on en connaît aujourd’hui cinq types, dont celui apparu pour la première fois au Zaïre (aujourd’hui RDC), que l’on retrouve actuellement en Afrique occidentale. Ce sont ces mammifères volants qui le transmettent aux singes et à d’autres animaux, et peut-être même directement à l’homme, avant que cet agent pathogène ne provoque des épidémies récurrentes d’une fièvre mortelle. 

Les premiers symptômes d’Ebola sont de type grippaux, avant de provoquer une asthénie, des diarrhées, des vomissements et souvent des hémorragies, ce qui n’interdit pas les confondre avec ceux d’autres affections. Elle cause la mort en une dizaine de jours dans plus d’un cas sur deux. Ebola et accaparement de terres Depuis la première irruption d’Ebola en RDC, une vingtaine d’épidémies ont touché une dizaine de pays, d’abord dans la bassin du fleuve Congo (Ebola est le nom d’un affluent du Congo), puis plus récemment en Afrique occidentale, en particulier en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone et au Nigéria. 

samedi 23 août 2014

Lettre de Gaza :"La peur a repris sa place aux cœurs de mes deux enfants"


Chers amis, 

Je suis désolée de ne pas vous avoir écrit depuis mon dernier témoignage le 4 août, surtout que j’ai plein de choses à vous raconter, mais ce sont ces récits que je dois vous raconter qui m’ont empêchée d’écrire. Ils me font mal, au point que je n’arrive plus à écrire ! Nous avons passé ces derniers jours entre les trêves, la prolongation de ces trêves et des bombardements entre une trêve et l’autre. 

Le 19 août, les israéliens ont bombardé la maison de la famille Aldalou en essayant d’assassiner Mohamed al-Dhaif, le commandant général des Brigades d'al-Qassam, la Branche militaire du mouvement du Hamas,. Notre maison a tremblé et le bruit était très fort alors que nous sommes à 2 Km de la maison ciblée ! La peur, de nouveau, a repris sa place aux cœurs de mes deux enfants. Comme si ce qui arrivait aujourd’hui est une quatrième offensive et pas une reprise des bombardements. 

jeudi 21 août 2014

Trop, c’est trop ! il faut des pressions sur Israël - Appel


« Trop, c’est trop ! », c’était le cri lancé en décembre 2001 par Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet, Stéphane Hessel et d’autres lorsque des coups dramatiques étaient portés contre Yasser Arafat et l’Autorité palestinienne à Ramallah. C’est ce cri que nous répétons aujourd’hui face à cette nouvelle offensive militaire qui ne mène à rien. 

Pas plus que les précédentes opérations de l’armée israélienne à Gaza, ou que l’invasion du Liban à laquelle avait réagi un texte de ce même collectif intitulé « Assez ! », paru le 27 juillet 2006, le dernier que Pierre Vidal-Naquet a signé quelques jours avant sa mort. Il disait l’essentiel : « À l’opposé de la logique guerrière, nous pensons que des victoires militaires ne garantissent pas l’avenir d’Israël. Seuls un dialogue ouvert et la recherche patiente d’une cohabitation avec un véritable État palestinien permettraient aux Israéliens d’obtenir la paix avec leurs voisins arabes. » 

mardi 19 août 2014

Gaza : les dégâts à l’agriculture auront des effets de longue durée selon les Nations-Unies


Les combats à Gaza ont contraint agriculteurs et éleveurs à abandonner leurs terres et provoqué la paralysie des activités de pêche entraînant ainsi l’arrêt de la production alimentaire et compromettant les moyens d’existence de la population, a mis en garde jeudi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « Le relèvement du secteur agricole, une fois que les hostilités auront pris fin, nécessitera une aide extérieure importante sur le long terme », estime l’agence onusienne. 

Les derniers affrontements armés ont causé des dégâts directs importants aux 17.000 hectares de terres cultivées ainsi qu’à la majeure partie des infrastructures agricoles notamment les serres, les systèmes d’irrigation, les fermes d’élevage, les dépôts de fourrage et les embarcations de pêche.

dimanche 17 août 2014

Russie : nous avons besoin d’une « Troisième Voie », par Kirill Medvedev (Gauche Ouverte)


La guerre en Ukraine a provoqué une crise grave au sein de la gauche radicale russe - et globalement dans toute l’aile gauche de l’opposition à Poutine et à sa politique. Une partie de cette gauche s’est lancée tête baissée dans le soutien aux mouvements sécessionnistes qui ont pris le pouvoir dans certaines régions russophones du sud-est de l’Ukraine - certains allant jusqu’à presser Poutine d’intervenir militairement pour défendre les « Républiques populaires » autoproclamées dans ces régions. 

En juillet, une conférence s’est tenue à Yalta (en Crimée, annexée quelques semaines auparavant par la Russie). Cette conférence - organisée autour du« Manifeste du Front populaire pour la libération nationale de l’Ukraine, de la Novorossiya et de la Russie transcarpathique » [1] - a réuni côte à côte des militants de gauche et des nationalistes russes (y compris les plus virulents). 

samedi 16 août 2014

Irak : la résistance kurde face aux forces de l’Etat islamique, par Kendal Nezan, président de l'Institut Kurde de Paris


L’Etat islamique constitue une menace mortelle pour la survie de l’Irak et pour la stabilité de l’ensemble du Proche-Orient. L’inaction de la communauté internationale en Syrie a laissé le champ libre aux djihadistes. L’incurie du gouvernement de Bagdad  et la forfaiture de son armée leur ont permis de conquérir en quelques jours le tiers du territoire irakien et de s’emparer d’un gigantesque arsenal d’équipements militaires d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, ainsi que des montants considérables de cash. 

Depuis deux mois, les Kurdes résistent seuls sur plus de 1000 km de frontières à cette déferlante de djihadistes alliés aux ex-officiers et partisans aguerris de Saddam Hussein. Ultime rempart, le Kurdistan est aussi le seul port de salut pour tous ceux qui fuient la terreur des islamistes dont la barbarie n’a rien à envier à celle des talibans afghans. Près d’un million de déplacés et réfugiés accueillis sur le territoire kurde exercent une pression intenable sur les maigres ressources du pays. 

vendredi 15 août 2014

Gaza: "la destruction la plus dévastatrice depuis 1948", par Haidar Eid


Les factions de résistance palestiniennes et la société civile de Gaza demandent qu’Israël respecte le droit international et lève le siège et le blocus de sept années appuyés par l’Égypte, parmi leurs conditions pour un cessez-le-feu durable. Professeur, chercheur et militant en faveur du boycott, Haidar Eid, basé à Gaza, dit que même si Israël et l’Égypte lèvent le siège et permettent aux matériaux de construction d’entrer dans Gaza sans restrictions par les sept points de passage, dix années pourraient être nécessaires pour restaurer Gaza à son état d’avant le début des attaques du mois dernier. 

Depuis l’assaut d’Israël le 7 juillet, les Nations Unies ont estimé que 16800 maisons appartenant à 16735 familles ont été entièrement détruites ou sérieusement endommagées, soit environ 100 410 personnes sans foyer auquel retourner. The Electronic Intifada a interviewé Eid mercredi soir (temps de la Palestine). Il venait de revenir d’une journée de visites à Khuzaa près de Khan Younis dans le sud de la bande de Gaza, là où il a été récemment révélé que des soldats israéliens ont sommairement exécuté des civils en fuite portant des drapeaux blancs et ont tiré sur des infirmiers et des sauveteurs. 

mardi 12 août 2014

Portez du noir pour Gaza : la déclaration de Tajammu al-Nasawi al-Maqdasy - “Laissez vivre Gaza” -”Arrêtez le génocide à Gaza”-”Nous sommes tous de Gaza”


Agissons pour mettre fin à la complicité avec le massacre israélien à Gaza. Portez du noir pour montrer votre sympathie envers le peuple palestinien et votre soutien. Portez du noir pour montrer votre opposition à ceux qui aident le génocide cumulé d’Israël contre le peuple palestinien. 

Fermer les yeux sur les massacres israéliens à Gaza aujourd’hui, c’est être complice des attaques génocides contre le peuple palestinien. Au 9 août, 2h de l’après-midi, on estime à 1922 le nombre de Palestiniens tués — dont 448 enfants et 235 femmes — et à 7 469 le nombre de blessés par les Israéliens depuis le 7 juillet 2014. Au moins 86% des victimes sont des civils. 65 000 personnes ont été déplacées, dont 10 000 femmes enceintes ; 8765 maisons ont été détruites, et au moins un quart de la population de Gaza est sans maison.

lundi 11 août 2014

Soutenons la plainte de la Palestine contre Israël devant la Cour Pénale Internationale (CPI)


Signez la pétition pour soutenir la plainte de la Palestine contre Israël devant la Cour pénale internationale * : http://icc4israel.wesign.it/fr

" Le droit et la Justice ne sont pas l’affaire des dirigeants politiques ou des juristes spécialisés, c’est l’affaire de tous et chacun est concerné par les crimes commis à Gaza. 

Alors que le Ministre de la Justice et le Procureur près la Cour de Gaza ont déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour rendre justice aux victimes de l’agression en cours, des pressions sont exercées au plus haut niveau pour organiser une fois de plus l’impunité d’Israël. 

dimanche 10 août 2014

Palestine, Israël et les négociations : des « concessions de chacun » ? Mais de quoi parle-t-on ? par Daniel Kunzi et Paolo Gilardi


Dans un éditorial paru dans Le Courrier (quotidien suisse) du 6 août, sa co-rédactrice en chef, Christiane Pasteur écrit que « la seule solution garantissant l’avenir d’Israël et de l’entité palestinienne réside dans un plan de paix impliquant des concessions de chacun ». Mais de quelles concessions parle-t-on ? 

Quelles concessions de la part des Palestiniens dont une partie vit dans des camps depuis 1948, depuis 66 ans, depuis la Naqba, chassés qu’ils furent de leur terre par l’implantation d’une entité confessionnelle militarisée, le dit Etat d’Israël ? 

Quelles concessions de la part de ces paysans palestiniens vivant à quelques centaines de mètres de Sderot, ville juive construite dès 1951 sur les décombres de leur ancien village, Najd, rasé en 1948 par l’Hagana, le bras armé du sionisme, dans le cadre de l’opération Barack ? 

samedi 9 août 2014

"Nous ne pouvons plus redevenir ces prisonniers dans la cage qu’Israël secoue comme bon lui semble avec ses offensives destructives les plus brutales qui soient", par Raji Sourani


Le 3 août, un bombardement israélien sur une école des Nations Unies a fait 10 morts et des dizaines de blessés. La semaine écoulée, nous avons été témoins d’une autre attaque qui a ciblé une enceinte des Nations Unies qui abritait des civils, tuant 17 personnes et blessant 120. Une autre attaque visant un marché à Shujaiya pendant le supposé cessez-le-feu a tué 18 personnes et en a blessé 200. Aujourd’hui à Rafah, Israël a bombardé une autre école dirigée par l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés Palestiniens, où des milliers de civils se réfugiaient. Même le Département d’Etat Américain a, contrairement à son habitude, condamné Israël en qualifiant l’attaque d’ « épouvantable » et de « scandaleuse. » 

Ceci est un cauchemar. Mais c’est le type de cauchemars dont on sait qu’il ne disparaitra pas au réveil.

Soutenons le peuple argentin face à la finance prédatrice et à l’impérialisme états-unien, par ATTAC


Le 23 juillet, la justice américaine a déclaré l’Argentine en défaut de paiement sur sa dette souveraine, sous la pression de deux fonds vautours dont le seul objectif est de pratiquer de l’extorsion de fonds au mépris du peuple argentin. 

Cette décision, qui montre une fois de plus le caractère prédateur de la finance internationale, est inacceptable et dangereuse. Elle viole la souveraineté de l’Etat argentin en empêchant celui-ci de rembourser sa dette à des conditions décentes. 

mercredi 6 août 2014

Après avoir compté ses morts, Gaza essaie de soigner ses plaies (RFI)


Les combats ont cessé dans la bande de Gaza. Depuis 48h, un cessez-le-feu est en vigueur. Une trêve qui doit permettre à l'armée israélienne et au Hamas de négocier les conditions d'une paix durable. A Gaza, les Palestiniens profitent de ce moment de répit pour tenter de reprendre le cours de leur vie normale après des semaines d'une violence inouïe. 

L'offensive israélienne a fait 1900 morts dont 400 enfants. Des milliers de maisons détruites, des rues entières rayées de la carte... Les bombardements de l'armée israélienne ont ravagé la bande de Gaza. 

lundi 4 août 2014

Israël. Une logique colonialiste, militariste, austéritaire - Entretien avec Shir Ever

Aucune trêve. L’offensive continue dans toutes ses dimensions destructrices. Le commandement militaire israélien annonce qu’après que ses objectifs (destruction du «Gaza souterrain», selon un «expert militaire», comme si le Gaza de surface n’était pas rasé!) auront été atteints, il maintiendra une présence militaire à Gaza. Une sorte de «bordure protectrice bis», afin de créer les conditions pour imposer les projets de l’Etat israélien, avec l’aide de l’Egypte de Sissi et des Etats-Unis. Autrement dit, une «négociation» où Mahmoud Abbas recevra la poignée d’une porte dont la clé restera aux mains de l’Etat sioniste. 

Selon les vues exposées, le 2 août 2014, par des «experts militaires», le Hamas alors affaibli sera contraint, dans sa totalité – ou dans certaines de ses composantes –, d’accepter ce que Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne auront ingurgité, au nom de «la paix».

Gaza : «Nous avons franchi une étape morale avec l'attaque de l'école». Entretien avec Salvatore Lombardo (UNRWA)


Depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza, le 8 juillet, Tsahal a plusieurs fois pris pour cible des bâtiments onusiens, entraînant des condamnations de toute part. Dimanche, une école gérée par l’ONU, dans laquelle de nombreuses femmes avec leurs enfants avaient trouvé refuge, a été détruite, suscitant l’émoi de la communauté internationale. Salvatore Lombardo, responsable de la communication extérieure de l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), répond aux questions de Florence Thomazeau (RFI). 

RFI : Aujourd’hui, on est au-delà de la condamnation. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, parle d’un « acte criminel ». Est-ce qu’une nouvelle étape a été franchie ? 

dimanche 3 août 2014

« Israël vise l’annexion de la Cisjordanie et la consolidation du système d’apartheid » Entretien avec le Dr Mustapha Barghouti


Le climat reste très tendu en Cisjordanie, où un Palestinien de vingt-deux ans a été tué par l’armée israélienne ce vendredi au cours de heurts à Tulkarem. À Hébron, cinq-mille personnes ont manifesté pour réclamer qu’Israël soit traduit devant la justice internationale pour ses crimes de guerre à Gaza. Le secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne parle de soulèvement populaire. 

Que change cette nouvelle guerre contre Gaza dans l’esprit des Palestiniens ? 

Dr Mustapha Barghouti. Rien ne sera plus comme avant. Israël est en train de commettre à Gaza le pire des crimes humanitaires. Le problème ne se pose pas seulement avec Israël, il se pose avec tous les pays qui se rendent complices de ces crimes. C’est honteux, inacceptable.